Que de cas d’accidents sur la nationale Matadi-Kinshasa par la faute des conducteurs et des pannes mécaniques

Publié le par citaf

Il ne se passe pas un jour sans qu’on enregistre des cas d’accidents meurtriers sur la nationale Matadi-Kinshasa et sur d’autres routes de la Province du Bas-Congo. Il n’est pas, non plus, dit que cette province maritime est réputée en accidents de circulation par rapport aux autres. Que non. Des accidents sont enregistrés partout. Mais dans notre papier, nous allons nous limiter au niveau de cette partie de la République Démocratique du Congo dont les routes sont régulièrement fréquentées par toutes les sortes de véhicules. Dans le lot, on peut citer, notamment, les véhicules gros-transporteurs, les bus de transports de personnes et les voitures sans oublier les véhicules des privés. La Nationale n° 1, par sa fluidité, est devenu « un boulevard » où chaque minute des véhicules de différents chevaux passent et repassent. Dans ces mouvements des va-et-vient, il s’enregistre beaucoup d’accidents tant légers que meurtriers. Le constat est perceptible à l’Hôpital Général de Référence IME à Kimpese dans le Territoire de Songololo tout comme à l’Hôpital Général de Référence de Kisantu dans le District de la Lukaya. En parlant des accidents de circulation, il faudrait faire allusion aux causes proches et lointaines de tout ce qui se passe sur ces routes dont certaines d’entre elles ne cessent de boire du sang humain, ce, régulièrement. Des entreprises dont nous taisons les noms sont spécialisées dans les accidents de circulation. L’excès de vitesse, l’alcoolisme au volant, la fatigue, la mauvaise interprétation du code de la route, le sommeil, le mauvais dépassement, le mauvais stationnement, les pannes mécaniques, la surcharge, l’irresponsabilité, etc… Tout cela entre en ligne de compte de tous les cas d’accidents que nous avons toujours déplorés. La Police Nationale Congolaise chargée de la circulation routière est parfois dépassée par les mauvais comportements des camionneurs. Ces derniers s’arrangent parfois avec les agents commis à ce service pour ne pas se faire sanctionner. On s’accorde plus à corrompre et à être corrompu pendant que l’on donne feu vert à la multiplicité des accidents. Des véhicules dont l’état mécanique laisse à désirer avec divers problèmes techniques notamment des mauvais freins, le manque de rétroviseurs, défaillance des phares … circulent sans aucune inquiétude tellement que tout se règle au travers des billets de banque. L’inconscience des chauffeurs et des policiers de roulage est à combattre avec la dernière énergie dans la mesure où elle est une des causes du laisser-aller qui s’observe dans le chef de ceux-là qui ont la protection des âmes et de leurs biens. Les différents commandements de la Pcr ont bien l’air de vrais garages avec la présence manifeste des épaves. Ces épaves illustrent si malheureusement les dégâts humains et matériels tant de fois causés par les accidents ce, par la faute des chauffeurs et d’une manière ou d’une autre, par la complicité tacite des agents de l’ordre. Les conducteurs de motos appelés communément « wewa » viennent depuis quelques temps s’ajouter sur la liste noire des provocateurs des accidents. Ils sont tantôt victimes eux-mêmes sans oublier les personnes qu’ils prennent à bord de leurs engins à deux pneus. Non loin de cette date, il a été enregistré des accidents meurtriers. Des policiers commis à la circulation routière au niveau de Kikonka dans le Territoire de Madimba, District de la Lukaya, ont été tués par un véhicule dont le conducteur a filé à l’anglaise. Un bus d’une entreprise privée des transports Matadi-Kinshasa a fait un accident. Il y a eu mort d’hommes. Deux bus, l’un desservant la ligne Matadi-Kinshasa et l’autre partant de Boma pour Kinshasa sont entrés en collision non loin du poste de péage en allant vers Matadi. Cette collision a été provoquée par ce bus de Boma dont le chauffeur a effectué un mauvais dépassement jusqu’à aller cogner l’autre bus en provenance de Kinshasa. Le chauffeur du bus cogné avait tout fait pour éviter cette catastrophe mais il a été surpris par l’excès de vitesse de l’autre engin. Fort heureusement, le Président de l’Assemblée Provinciale, Nsimba Nzungila qui était de passage sur le lieu du drame a acheminé les blessés au Centre de Santé de Tampa. Il a payé les premiers soins de tous les blessés. « Toutes nos routes sont plus que meurtrières. Chaque jour, il est observé des accidents. Certains pouvaient bien être évités. Mais la folie des conducteurs en tous points de vue et leur irresponsabilité se trouvent être des occasions dont les conséquences sont malheureuses. De vrais faux chauffeurs et des apprentis sont aussi à la base de tous ces accidents de roulage » a fait savoir un habitué de la Nationale Kinshasa-Matadi-Boma-Moanda. Il ajoutera que tant que les policiers ne sont pas rigoureux dans le cadre de leurs missions, rien ne marchera. On continuera à compter des blessés et des morts. Il n’y a pas à badiner avec la vie humaine. Elle est sacrée. Tous ces véhicules dont les propriétaires ont signé un pacte avec le diable n’ont pas droit à circuler afin de ne pas toujours endeuiller de nombreuses familles. Que de pertes en vies humaines n’enregistre-t-on pas par l’inconscience des chauffeurs et de leurs complices tacites. Dura lex sed lex, dit-on. La loi est dure mais c’est la loi. Elle est à appliquer aux moindres détails. Sinon, cette impunité deviendra un chèque en blanc. Au finish, il y a lieu de se demander combien de chauffeurs maîtrisent le code de la route. Toutefois, le Ministère des Transports et Voie de communication ne lésine nullement sur les moyens pour « dresser » tous ces mauvais chauffeurs. Les conducteurs des motos ne sont pas, non plus, oubliés. Mais hélas … LuZolo
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