Malgré leur interdiction formelle maintes fois annoncée Les pétards ont été au rendez-vous au su et au vu des autorités

Publié le par citaf

On ne négocie pas une décision prise. A l’exemple de l’interdiction des pétards dont les effets sont néfastes à la santé. A la veille de chaque fête de Noël et de Nouvel An, les autorités lancent des communiqués pour interdire l’usage des pétards. Les dernières fêtes qui viennent de passer, il y a quelques jours de cela, n’ont rien à porter comme changement dans la mentalité de nombreux jeunes habitués à utiliser ces pétards. A dire vrai, cette interdiction devrait intervenir en amont. C’est-à-dire au niveau de l’importation de ces pétards au lieu de le faire au niveau des acheteurs. C’est ainsi que cette mesure n’a pas connu une application à laquelle devraient s’attendre les autorités locales. Combien de fois n’a-t-on pas entendu ce refrain relatif à l’interdiction de ces pétards dont les bruits pétaradants ont continué à surprendre les paisibles populations. De vieilles personnes même des personnes souffrant de la cardiopathie sont d’habitude exposées à chaque fois que ces pétards sont lancés. Pourquoi les autorités sont-elles incapables de faire disparaître dans les mentalités de jeunes congolais l’usage de ces pétards aux effets dangereux pour certaines personnes ? Maintenant que les festivités pour lesquelles ces pétards sont utilisés sont passées, on met au placard cette interdiction. Il faut des mesures drastiques pour réussir à effacer la présence des pétards dans les esprits des congolais. On ne peut pas tout copier de l’extérieur. Nos villes africaines n’ont pas les mêmes réalités que les villes américaines et occidentales. Il faut qu’on le prenne pour éviter quelques désagréments. A cette interdiction s’ajoute encore celle ayant trait à la vente des boissons à forte dose d’alcool. Ces boissons sont nocives à la santé au même titre que d’autres stupéfiants. Leurs preneurs se recrutent parmi les inciviques dont les comportements laissent à désirer. Ils permettent le contrôle après avoir consommé ces boissons et fumé le chanvre. Ce n’est pas aux autorités compétentes qu’on peut apprendre les résultats négatifs de ces prises. Tous les sites où se vendent ces boissons et les chanvres sont bien identifiés. Pourquoi a-t-on peur de les détruire et mettre hors d’état de nuire tous ceux qui ont pour commerce ce genre de marchandises de la mort. S.N.S
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