Affaire spoliation du bâtiment du ministère des Sports : William Canon et Désiré Mbonzi cloués au pilori

Publié le par La Cité Africaine

Comme on le sait, le secrétaire général aux Sports, Barthélémy Okito, a annoncé à La Citaf avoir déposé une plainte à charge de  deux cadres du MLC, William Canon et Désiré Mbonzi wa Mbonzi. Il leur est reproché des imputations dommageables accusant le secrétaire général d’avoir mis en location et tenté de spolier un des bâtiments du ministère de la Jeunesse et Sports, situé sur l’avenue d l’Enseignement à Kasa-Vubu.

Barthélémy Okito revient à la charge, en produisant des documents qui attestent que ces deux cadres du MLC n’avaient fait rien d’autre que de l’intox dans le but de nuire à son image. Les documents révèlent même que William Canon avait vainement tenté de le corrompre pour le pousser à vendre ledit bâtiment, avec promesse d’une commission de 20 pourcents du montant de la vente du bâtiment. Offre, qu’Okito avait rejetée, du fait que le bâtiment est un bien de l’Etat. Ayant reçu une suite de non-recevoir, le même William Canon s’offre le luxe de me vilipender pour me faire chanter, s’enrage Okito. L’on croit savoir par ailleurs que William Canon est le vrai tireur de ficelles dans cette imaginaire affaire. L’élu du MLC entretient des liens d’amitié avec la famille qui se fait passer pour propriétaire du bâtiment querellé, alors que cet immeuble répond des services de l’Etat, depuis 1995, pendant les années Bofassa Djema, alors ministre des Sports. En compulsant les documents et correspondances, l’on s’aperçoit que Barthélémy Okito n’est ni de près ni de loin mouillé dans cette affaire de spoliation d’un bien immeuble montée de toutes pièces par ces deux cadres du MLC William canon et Désiré Mbonzi. A lire le contrat de bail, le nom d’Okito ne figure même sur aucune page du contrat. Seuls les noms de: Abdellatif Bouziam, administrateur de la société  OASIS Sprl de télécommunications et Sahoud Edoo, le financier de la société qui ont signé comme Locataire, devant occuper le site où ils ont installé un pylône destiné à supporter divers dispositifs d’antennes d’émission-réception pour réseau de télécommunications.  Bumba Ngeni, directeur chef de service au ministère aux Sports avait paraphé le contrat en tant que bailleur, soit représentant du ministère. Car, le bâtiment est un bien appartenant à l’Etat. Et dans une  correspondance datée 06 mai 2002, Timothée Moleka Nzulama, avait donné son aval étant ministre de tutelle, sur la mise en location du bâtiment, dont William Canon veut faire un bien sans maitre. C’est donc depuis 2002, sous Timothée Moleka Nzulama, alors ministre des Sports, que le gouvernement avait mis en location l’espace du bâtiment, lit-on dans l’avenant de contrat de bail daté du 22 mars 2006. En ce moment-là, Okito n’était pas encore porté à la tête du secrétariat général aux Sports. Quant à l’utilisation du gain de loyers, Okito affirme que, c’est le ministère des Sports et, non pas lui comme individu, qui  en est chargé, sous la clé de répartition ci-après : Sur les six mille dollars Usd que payent les occupants du site, le secrétariat général n’obtient que 15 pourcents. Ce montant est affecté comme frais de fonctionnement du secrétariat général aux Sports. Le ministère a droit à 20 pourcents du montant. Cinquante pourcents du montant sont attribués aux dix directions du secrétariat général aux Sports à raison de cinq pourcents par direction,  comme frais de fonctionnement.  15 pourcents reviennent à l’intersyndicale du ministère des Sports, a expliqué Okito qui souligne que cette répartition s’est faite sous l’œil vigilant du ministre. Sur base de cette explication, avec chiffres à l’appui, il paraît difficile de mettre en cause la personne de Barthélémy Okito, un secrétaire général honorable et compétent qui conduit avec  maestria son institution, depuis qu’il a été porté à sa tête. Voilà pourquoi, pour laver son honneur souillé par les allégations de ces deux Messieurs, le SG a collé une plainte à William Canon et Désiré Mbonzi, au Parquet général de la République sous le RMP 8558, pour dénonciations calomnieuse, imputations dommageables et diffamations, injures publiques et tentative de stellionat. Via cette plainte, Okito entend être rétabli dans ses droits, et dit ne vouloir faire aucune concession sur ce.

Ya MAKIESE

Publié dans citaf

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