La femme du Kongo Central : seule défenderesse contre toutes les formes de violences

Publié le par La Cité Africaine

Aucun environnement vital du Kongo Central n’a pour la gent féminine vivant dans un calme paradisiaque. Tous les milieux ruraux et urbains de cette partie de la République Démocratique du Congo enregistrent régulièrement des cas de violences dont la femme et la jeune fille sont victimes. Elles semblent ne pas avoir des arguments forts pour repousser le taux croissant de tous ces actes dont les auteurs directs et indirects sont bien connus. Ce ne sont pas les autorités tant de l’administration, de la justice et celles dites coutumières ne sont ignorantes de la présence effroyable des victimes parmi la gent féminine.

Ce qui est bizarre dans cette situation est que plus d’une famille ferment les yeux devant des cas de violences dont leurs membres sont victimes. Même les femmes mariées en plein cœur de leurs toits conjugaux sont battues sans défense. Les jeunes filles sont violées de l’extérieur que de l’intérieur. Dans les établissements scolaires, la violence n’est pas absente avec des enseignants qui sont friands du charme de leurs élèves et étudiants. Des plaintes sont enregistrées dans tous les secteurs. Peu de gens essaient d’en parler publiquement. Parce que parmi eux, il y a des spécialistes en cette matière. Il y a toujours une peur bleue dans les milieux ruraux du Kongo Central justifiée par le fait que leur présence en pleine forêt est profitable à leurs agresseurs. Qui, dans la plupart des cas, prennent fuite après avoir opéré. Dès qu’ils sont identifiés, ils quittent le village pour échapper à la loi.

De toutes les façons, les différentes structures féminines ayant pignon sur rue dans la province du Kongo Central se sont toujours coupées en mille et un morceaux pour sensibiliser les leurs face à toutes les formes de violences. Dans certaines confessions religieuses, on ne manque pas de soulever tous les dangers de ce phénomène sociétal en indiquant les lieux où il faut aller se plaindre. Il leur est demandé de ne pas avoir peur tant qu’il faut se battre pour cesser de subir la fougue des violeurs qui sont dans tous les milieux du Kongo Central. Avec cette sensibilisation régulière de la gent féminine, la femme du Kongo Central est la seule combattante contre toutes les formes de violences. C’est par leurs propres efforts qu’elles pourront sortir lentement mais sûrement victorieuses. Les structures féminines du Kongo Central ne se vouent pas vaincues. Elles multiplient des campagnes de sensibilisation dans plusieurs secteurs de développement de la gent féminine. Les parents ont, aussi, la noble mission d’attirer l’attention de leurs filles sur la méchanceté des hommes irresponsables et immoraux. Ils sont éparpillés partout. On les trouve tapis dans les milieux ruraux et urbains.

L.  N’Zeka

Publié dans citaf

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