Le gouvernement Samy Badibanga a déjà loupé le coche

Publié le par La Cité Africaine

Un pays comme la RDC, au centre d’un grand continent, devrait compter en son sein, des politiciens aptes d’aimer leur pays et de s’aimer les uns les autres. Cette seule optimisation donnerait naissance à un gouvernement de grandeur et de meilleure valeur devant obtenir le temps minimal d’un traitement de programme efficace, capable de recréer la confiance.

Mais la réalité qu’incarne la vie congolaise depuis des lustres et l’ouverture du dialogue qui a accouché de deux compromis, celui de la Cité de l’Union africaine et celui du Centre Interdiocésain mené sous les bons offices de la CENCO, illustre une politicologie ou une politologie largement complexe démontrant que les politiciens congolais ne s’imprégneront peut être jamais de l’ensemble des pratiques, faits et illustrations d’une vie commune.

La conduite des politiciens congolais enseigne la non jouissance de leur indépendance véritable. D’où l’interférence de l’Occident au détriment des statuts de l’ONU pour voir la Communauté européenne les menacer ouvertement des sanctions. On leur impose la volonté extérieure qui enclenche l’exploitation abusive des richesses par l’invasion et des guerres gratuites aux innombrables victimes humaines.

A l’interne, les politiciens congolais, sans fausse honte, qui ne se gênent aucunement de réclamer avec force et insistance une chose et son contraire, disent défendre la Constitution, rien que la Constitution. Mais il est très clair que les accords de la Saint Sylvestre et du 18 octobre ont, à plusieurs reprises, outrepassé la Constitution, pour s’octroyer des bénéfices mesquins et égoïstes, au finish pour stocker des moyens financiers importants aux fins de supplanter les adversaires aux élections.

Ces préparatifs financiers de honte se constituent avec l’approbation des chefs de la majorité et de l’opposition qui, d’un côté, au nom de la crise artificielle concédée, leurs mandataires refusent même de payer les salaires de ceux qui font leur travail, et de l’autre le gouvernement reste très loin de prendre des décisions qui s’imposent pour tenter de remettre l’économie sur les rails, afin d’amorcer tant soit peu le social dont l’absence totale achemine trop de Congolais au trépas, car trop de stress motivé par la famine.

Comme qui dirait que le temps passe vite, le gouvernement Samy Badibanga n’a rien fait et rien donné au peuple congolais quatre mois durant. Prélude du gouvernement du Rassemblement qui n’aura que huit mois, rien pour le peuple, tout pour les ministres et les mandataires.

Le président Kabila pourra-t-il intervenir pour le peuple ? A gagner ou à perdre. Attention à trop d’immobilisme.

M.N.S.

Correspondant particulier

 

 

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