L’affaire Guilgal vs TRANSCO bientôt portée sur la table du chef de l’Etat !

Publié le par cité africaine

L'entreprise de marketing publicitaire Guilgal Investiment est loin d'en finir avec TRANSCO. Elle apprête en effet, par le biais de son avocat-conseil, un dossier costaud contre TRANSCO, à l’attention du président de la République, afin que le "Rais" prenne connaissance des pratiques dont se rendent coupables ses collaborateurs et puisse trouver une solution à ce dossier qui fait couler encre et salive. On s’en souvient, l’affaire concerne Michel Kirumba, actuel Adg ad.intérim de TRANSCO. Depuis qu’il a été porté à la tête de la TRANSCO, l’homme s'illustre par des passes dignes de la Deuxième République. Guilgal l’accuse den effet 'avoir détourné son marché sur la commercialisation des espaces publicitaires de TRANSCO au profit de CMCT de Jean Claude Eale. D'après le conseil de Guilgal joint par la CITAF, c'est dans les heures à venir, que Guilgal déposera son dossier contre Kirumba au cabinet du président de la République, lequel, on le sait, a fait de l'amélioration du climat des affaires en Rd-Congo son cheval de bataille. Avant de saisir le chef de l'Etat, Guilgal avait étalé les forfaitures de Kirumba au conseiller spécial du chef de l'Etat en charge de bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption, Luzolo Bambi. C’est ce dernier qui à son tour aurait suggérer de porter l’affaire directement devant le président de la République, compte tenu des démesures et forfaitures constatées et du trafic d’influence qui entoure le dossier. ''Ce n'est plus que question d’heures pour que le Président de la République soit amplement saisi de l'escroquerie mise en place dans cette affaire où est cité abusivement par Kirumba, pour intimidation, le nom du Premier ministre", explique l'avocat- conseil de Guilgal.

Le dossier ficelé révélerait carrément un deal entre Michel Kirumba et Jean Claude Eale . Il s’agirait d’un marché juteux, les deux comparses s’étant tissé une forme d'alliance avec des ramifications constituant rien moins qu’un réseau de business. Un marché désormais florissant dont les recettes échapperaient au trésor public.

Rappel des faits

L’affaire qui oppose les deux sociétés porte sur la commercialisation des espaces publicitaires de TRANSCO. Guilgal, par le truchement de son conseil, accuse Michel Kirumba d’avoir détourné le marché au profit de CMCT de Jean Claude Eale. Ce serait une question de gros sous, laisse-t-on entendre.

Dans ce dossier, Guilgal ne jure qu’à être dédommagé par TRANSCO pour détournement illicite du marché à l’avantage de CMCT. En effet, apprend-on de source proche du dossier, CMCT ne figurait pas parmi les entreprises soumissionnaires pour le marché de la commercialisation des espaces publicitaires de TRANSCO. L’homme-orchestre de cette forfaiture s’appelle donc ‘’ Michel Kirumba’’, l’actuel administrateur directeur général de TRANSCO. Une fois porté à la tête de cette société de transport urbain , en remplacement de Dominique Maussion ex-ADG de TRANSCO, Kirumba a multiplié des manœuvres dilatoires et machiavéliques ,en passant outre les procédures de passation des marchés, dans un seul but, d’attribuer le marché de la commercialisation des espaces publicitaires de TRANSCO à son pote Eale. Pourtant avant qu’il ne soit éjecté de son poste, Dominique Maussion avait attribué ledit marché à Guilgal. Car, Guilgal s’était scrupuleusement conformé à l’Appel d’offre de TRANSCO sur la commercialisation des espaces publicitaires de TRANSCO. Après le jeu de passe-passe de Kirumba en faveur de CMCT, Guilgal a vainement tenté d’être rétabli dans ses droits. Toutes ses correspondances à la TRANSCO sont restées lettre morte. Informé de cette indélicatesse Michel Kirumba au détriment de Guilgal, l’ARMP, l’instance de régulation des marchés publics, avait exigé un arrangement à l’amiable entre Kirumba et Guilgal. Instruction dont a toujours fait fi Kirumba parfois en usant abusivement du nom du Premier ministre Matata, lequel , dit-on, serait beau-frère. Mais connaissant la rigueur d’Augustin Matata, beaucoup doutent qu’il soit mêlé de près ou de loin à cette sombre affaire.

Guilgal et TRANSCO à couteaux tirés devant la justice

Le procès opposant Guilgal investiment et TRANSCO au Tribunal de commerce de Limete, a été renvoyé au 10 février prochain. Le report se justifie du fait que TRANSCO via son conseil n’était pas en possession des documents que Guilgal avait versés dans le dossier du Procureur. Pour garantir les droits de la défense, séance tenante le Tribunal a exigé à Guilgal de transmettre les pièces du dossier à TRANSCO. Le temps de permettre aux Avocats de TRANSCO de prendre connaissance du dossier. Lequel dossier porte sur la commercialisation des espaces publicitaires de TRANSCO. A suivre !

Ya Makiese

Publié dans citaf

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