Lambert Mende dément les allégations au sujet d’une prétendue interdiction d’atterrissage du jet de M. Katumbi

Publié le par cité africaine

Le ministre de la Communication et des médias, Lambert Mende, a réagi vigoureusement aux allégations de Moïse Katumbi qui a déclaré : ‘’ Je souhaitais revenir dans mon pays et participer au meeting de dimanche, en dépit des menaces d’arrestation proférées contre moi par le ministre de la Justice. Malheureusement, le régime a empêché mon retour en ne donnant pas à mon avion l’autorisation de survol et d’atterrissage’’. Pour le porte-parole du gouvernement, il n’y a aucun intérêt pour le gouvernement d’empêcher un Congolais de revenir dans son pays. « Au contraire, nous souhaiterions que Monsieur Katumbi revienne parce que nous savons que la justice congolaise l’attend impatiemment parce que c’est un condamné. Nous le considérons, plus ou moins comme un fugitif.»
Il est contradictoire, estime Lambert Mende, qu’une justice qui voudrait voir une personne condamnée revenir au pays puisse en même temps s’opposer à ce qu’elle revienne pour purger sa peine.

Au gouvernement, on dit ne pas avoir connaissance d’une demande de survol et d’atterrissage introduite par Moïse Katumbi. Taxé de mensonge. « …vous savez, Katumbi est habitué à mentir. Il y a quelques mois, il a prétendu qu’il voulait venir de Lubumbashi à Kinshasa pour assister à je ne sais quelle activité politique et qu’on a interdit à son avion d’atterrir à Kinshasa. Comme si le gouvernement congolais ne pouvait pas l’atteindre à Lubumbashi. Donc, vous comprenez que c’est un menteur pathologique. Il prétend maintenant qu’à Lubumbashi on lui a injecté je ne sais quoi », s’indigne Lambert Mende. Et de poursuivre : «… ce type, il ment comme il respire pour attirer l’attention sur lui »
‘’Qu’est-ce qu’il représente comme danger pour qui que ce soit ici ? Interroge Mende qui conclut : « Il ne faut pas ménager la chèvre et le chou. Katumbi ne vaut rien politiquement, il veut seulement exister par des mensonges ».

Dans sa déclaration en réaction au meeting du Rassemblement, Moïse Katumbi a insisté sur trois messages envoyés par le meeting d’Etienne Tshisekedi :

1. Au 19 septembre 2016, le corps électoral doit être convoqué. Cette date correspond au début du préavis de trois mois que le peuple congolais accorde au Président Kabila. Ce préavis s’achève le 19 décembre 2016, date après laquelle il doit remettre les clés du palais présidentiel.
2. Nous ne refusons pas le dialogue mais ce dernier doit s’inscrire dans l’esprit de la résolution 2277 et respecter les préalables posés par le « Rassemblement », à commencer par la libération de l’ensemble des prisonniers politiques et l’arrêt des poursuites et montages judiciaires contre les opposants.
3. Le peuple doit se prendre en charge. Il est le seul détenteur du pouvoir et doit être conscient de sa responsabilité historique en cette année électorale.

Ya MAKIESE

Le MLC d’Eve Bazaïba et le CDER de Jean Lucien Bussa, grands absents au meeting de l’Opposition

Les leaders du MLC et du CDER ne se sont pas affichés au meeting du Rassemblement. Ces deux partis semblent camper sur leur position de voir de levés certains points des divergences existant entre eux et le Rassemblement. D’où selon eux, il faut poursuivre des discussions avec Etienne Tshisekedi, président du Rassemblement sur la structure «Rassemblement », qu’ils qualifient de structure verticale. Bien que le MLC n’ait pas pris part au meeting du Rassemblement, des drapeaux de ce parti étaient visibles dans la foule. L’on Des sources du MLC indiquent par ailleurs, que quelques jours avant la tenue du meeting, vendredi 29 juillet 2016, des cadres du parti bembiste s’étaient réunis. Ils ont entendaient mettre un bémol à la position énoncée par Fidèle Babala, au cours d’un point de presse, de refuser de participer au meeting du 31 juillet. Pour ces cadres, ne pas faire partie du Rassemblement pourrait être assimilé à jouer pour le camp adverse. Il semble que le part de Bemba peine encore à trouver ses repères, et à parler d’une voix, après la condamnation de son chef à 18 ans de prison par la CPI.

Ya MAKIESE

Publié dans citaf

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