Matadi: Un policier commis à la garde de la résidence du directeur provincial de la regideso abattu par des inconnus

Publié le par cité africaine

La ville de Matadi a cessé d’être bien sécurisée ce, depuis quelques années. Des cas de vols, d’assassinats et d’autres anti-valeurs sont devenus le lot quotidien ce à quoi la pauvre population est exposée presque chaque jour.

On ne peut faire passer une semaine sans qu’on apprenne des cas d’incivisme hors-pair qui portent la signature des malfrats jamais arrêtés. Non loin de cette date, un policier commis à la garde de la résidence du directeur provincial de la Regideso au quartier Soyo-Buima dans la commune de Matadi a été lâchement abattu pendant des inconnus. Ces derniers lui on arraché l’arme qu’ils sont emportée sans même toucher aux murs de cette résidence.

L’opinion ne comprend rien sur cet assassinat. Par quoi a-t-il été motivé ? Difficile de le dire. Mais on apprend que les services de sécurité se sont mis à l’œuvre pour débusquer ces malfaiteurs. On est loin de croire qu’il sera possible de pouvoir les arrêter ce, à considérer les précédents cas déjà enregistrés. Même alors, disent les matadiens, aussitôt arrêtés et déférés devant la justice, ces malfaiteurs reviennent avec la dernière vitesse pour réitérer leur sale besogne. Où en est-on avec le meurtre commis sur la personne d’un autre policier de la police nationale congolaise sur l’avenue Tortue au quartier Kinkanda dans le même quartier de la résidence du président de l’assemblée provinciale du Kongo Central ? Mystère. Les habitants du quartier Soyo IV continuent à supplier les autorités de la police pour y placer un sous-commissariat. Ils sont dans une insécurité permanente. La population de Matadi s’arrange pour trouver d’autres stratégies pour s’occuper de tous les malfaiteurs qui tomberaient entre leurs mains. Ils sont décidés de se prendre en charge pour ne pas toujours être victimes de l’insécurité grandissante à travers la ville de Matadi. Toutefois, le n°1 provincial de la police nationale congolaise ne dort pas. Il est au four et au moulin pour imposer la sécurité des personnes et des biens. La justice devra également l’accompagner à maîtriser ces malfaiteurs aussitôt pris dans la « nasse ».

L.N.

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