La maire de Boma doit assainir son environnement immédiat

Publié le par la cité africaine

La maire de Boma, Madame Annie Matundu Mbambi aura une tache dure pour réussir son mandat dans le cadre de la gestion financière de cette ville, si son environnement immédiat n’est pas assaini, tel a été matière des finances, lors le constat des observateurs, au terme de plusieurs tractations avec ses collaborateurs en matière des finances, lors de sa démarche visant à connaitre le fonctionnement de cette ville par rapport au mouvement des recettes et des dépenses.

L’autorité nouvellement désignée devait obtenir les informations par rapport à la gestion quotidienne des finances auprès du responsable ayant à sa charge l’administration et les finance, malheureusement à chaque interrogation importante par rapport à un justificatif quelconque, la personne manifestait une faiblesse corporelle frisant une position de maladie, et d’incapacité d’exercer ses fonctions en dépit de l’importance du dossier pour lequel les explications sont demandées.

Pire encore, la somnolence pendant les travaux empêche la nouvelles autorité urbaine, Matundu Mbambi Annie d’évoluer et d’avoir directement par le biais de son collaborateur direct les éléments recherchés pour un bon démarrage des affaires dans cette ville.

Toutefois, l’esprit managérial du nouveau locataire de l’hôtel de ville de Boma pour obtenir les éléments nécessaires devait solliciter le concours d’autres intervenants parmi les responsables de la mairie de Boma capables de lui faire un briefing profond et cohérant sur le fonctionnement du circuit financier de cette entité. Ce briefing lui permettra de poser le jalon pour un redémarrage correct des affaires dans cette ville portuaire, touristique, historique et universitaire de Boma.

Matundu Mbambi Annie, a démontré tout au long de cette découverte de la vérité ses capacités intellectuelles et son désir de mieux faire, de redorer l’image de la mairie de Boma, par une gestion collégiale et transparente des finances publics en imprimant aux gestionnaires un esprit d’honnêteté et la volonté de suivi avec engagement toutes les opérations de recouvrement des fonds sur le terrain auprès des assujettis.

L’assainissement du milieu immédiat est donc nécessaire

Pour alors réussir son mandat à la tête de la mairie de Boma, selon une indiscrétion dans les couloires de cette entité, madame Annie doit ouvrir l’œil et le bon face à celui qui se dit chargé de l’administration et des finances, mettre à cet effet des gardes fous dans l’engagement des dépenses (plan de trésorerie).

Que toutes les recettes, toute petite quelle soit, profite à tous et non qu’au seul chargé des finances qui prend le soixante dix pourcent au détriment des agents et même du numéro un de la ville, a relevé un des recouvreurs des fonds qui a préféré garder l’anonymat par peur des représailles de la part du grand maitre. Que la nouvelle autorité de la mairie ne cherche donc pas les rapaces loin de son bureau, a stigmatisé l’Ami. L’assainissement du milieu immédiat est donc nécessaire.

« Je souhaite que l’autorité urbaine surveille personnellement à titre expérimental la comptabilité des dépenses durant les quatre mois qui suivent son installation » vous me donnerez raison, a relevé la source.

Loin de là l’esprit d’exclure des cadres dans la gestion de la chose publique, mais une gestion saine demande des hommes Saint, capables, d’une bonne moralité, sincère, dynamique, ayant aussi l’amour du prochain (Servir et non se servir).

A Boma, la population commence à prendre conscience, aucune personne n’est indispensable même dans la conduite des services de l’Etat, plusieurs responsables sont passés à la tête de la mairie de Boma. Chacun à son époque, a réalisé ce qui a été possible selon les moyens à sa disposition.

Chaque autorité, à partir des années 1997-1999 avec Nicholson Longo Nzita, maire élu le 13 juillet 1997 (décédé mercredi dernier et dont le corps est gardé à la morgue de l’hôpital général de référence de Boma), tous ont laissé chacun son histoire, favorable ou non.

Maintenant que madame Matundu Mbambi Annie, forte en gestion des budgets, des projets et du personnel, compétente en négociations, ayant une expertise en Genre, habilitée dans la résolution des problèmes et à travailler sous pression, capable d’initier et d’implanter des nouvelles stratégies, est arrivée, nous croyons que la mairie de Boma va reprendre le poil de la bête et son personnel n’aura plus des arriérés de primes de 27 mois comme précédemment.

Oui, des arriérés des primes de 27 mois, il est difficile d’y revenir. C’est un droit, mais le paiement de cette prime dépendra de votre perspicacité dans le recouvrement des fonds, a indiqué Madame le Maire Matundu lors d’un entretien jeudi avec la presse dans son bureau de travail à Boma.

En réalité, l’autorité urbaine nouvellement désignée, doit ouvrir l’œil et le bon et assainir son environnement immédiat en matière de la gestion des finances.

URB MNK

Publié dans citaf

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