Inspecteur principal du Kongo Central I: Isaac Mbemba Malonda: « L’école est apolitique et n’appartient à aucun parti politique »

Publié le par La cité africaine

L’inspecteur principal provincial de l’Enseignement du Kongo Central I, basé à Matadi, M. Isaac Mbemba Malonda, a élevé la voix dernièrement au cours d’une réunion tenue par l’inspecteur chef de pool de Matadi, Justin Muimba pour fustiger l’envahissement des espaces scolaires par la politique

Prenant la parole, l’IPP Mbemba s’est dit satisfait de voir l’année scolaire 2016-2017 démarrer et se dérouler normalement. Pour lui, l’enseignement est apolitique et n’appartient à aucun parti politique. Et d’ajouter que l’enseignement appartient à l’Etat et fonctionne selon les instructions, directives et orientations données par les autorités nationales.

Il a fait cette déclaration en rapport avec la journée du 5 septembre dernier, date de la rentrée scolaire déclarée « école morte » par une partie de l’opposition à Kinshasa. Enchaînant sa réflexion, il a précisé et rappelé que les provinces du Bandundu ainsi que du Kongo Central demeurent naturellement des provinces de paix.

Par rapport à la semaine du 19 au 24 septembre derniers caractérisée par des événements tristes du 19 et 20, le Kongo Central en général et la ville de Matadi en particulier sont restés calmes. En dépit de certaines appréhensions, les écoles et les bureaux de l’enseignement ont bel et bien fonctionné. Le conseiller d’enseignement des écoles protestantes de la CEAC et de la réforme, M. Jacques Wumba Mbizi, qui réunissait les chefs d’établissement de cette communauté le jeudi 29 septembre à l’Institut Mvibudulu a témoigné également du bon déroulement des cours dans la conseillerie de Seke-Banza durant la semaine du 19 au 24 septembre.

Parce qu’il s’agissait d’une réunion des chefs d’établissement du secondaire, l’IPP Mbemba et l’inspool Muimba n’ont pas manqué d’évaluer les résultats de l’édition 2016 de l’examen d’Etat à Matadi. Le chef-lieu de la province du Kongo Central a fait piètre figure en présentant seulement 32 % de réussites dans l’ensemble des sections et options.

Pourtant, Matadi utilise le plus grand nombre de professeurs qualifiés pédagogiquement et scientifiquement. Cette situation combien déplorable n’a pas laissé les préfets des études indifférents. Dans leurs réactions, les uns ont considéré que ces résultats procéderaient d’une situation politique tandis que les autres ont estimé qu’ils seraient causés par des raisons techniques et administratives.

Pour l’inspection, les finalistes de Matadi sont mal encadrés par les écoles. L’insolvabilité et la redevabilité des frais scolaires par les finalistes de la ville ont été également évoquées.

Mauro TIGANA

Correspondant occasionnel

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