Kongo Central : Le panier de la ménagère frappé par le taux du « sacré » dollar américain

Publié le par La cité africaine

D’autres difficultés viennent de s’ajouter sur celles qui existent déjà dans les différentes familles dont le revenu mensuel est au bas de l’échelle. Le dollar américain qui vient de prendre de l’ascenseur a plusieurs familles dans de mauvaises conditions pour parvenir à satisfaire certains de leurs besoins vitaux.

Certains produits qui coûtaient moins cher ne se vendent plus aux prix d’antan. On est parfois surpris devant les marchandises à acheter à telle enseigne que l’on ne parvient plus à se procurer ce dont on avait besoin par le fait que les prix deviennent « trop salés ».

Les revendeurs des cartes d’appel pour portables ne sont pas en reste. Ils ont également revu à la hausse les prix des unités. Selon eux, la montée du dollar influe sur les prix. Rien n’est laissé coincé par le dollar américain dont les conséquences socio-économiques mettent mal à l’aise plusieurs familles. Les prix montent d’un cran. Les salaires n’ont pas changé, a fait savoir un parent d’une grande famille qui se demande où va la République Démocratique du Congo. Les familles moins nanties sont asphyxiées par le biais du dollar qui a pris de la vitesse par rapport aux moyens dont disposent la plus grande partie des familles congolaises. A quand le sourire du congolais face à la résolution de tous ses problèmes pour sa survie, se demande-t-on. On se moque de la pauvre population qui ne se retrouve pas à travers les richesses dont regorge la Rdc. Dire que le pays est vachement riche pour une population appauvrie par la mauvaise volonté des gouvernants qui s’en servent avec aisance est un véritable crime social. Il faut avoir une pierre à la place du cœur pour ne pas être marqué et touché par le calvaire qu’on impose à la population pour laquelle on prétend parler. Combien de fois la population arrive-t-elle à mettre quelque chose sous la dent en un une journée ? C’est avec des larmes aux yeux qu’une réponse peut vous être accordée.

Naissance d’une nouvelle race congolaise ne vivant que de l’informel

La situation de basse conjoncture que la Rdc connaît a donné naissance à une nouvelle race de débrouillards. Plus d’un congolais sont dans l’informel. Même l’enseignant qui, lui, croyait avoir un métier salarié s’est aussi jeté dans l’informel se disputant le marché avec des parents d’élèves. En fait, a laissé entendre un agent de la fonction publique, c’est grâce au système de troc que nous vivons surtout que chaque famille vend quelque chose en échange avec une autre famille voisine. Cette basse conjoncture a poussé la population congolaise à ne pas croiser les bras pour continuer à prier et attendre que toutes ces prières produisent de quoi vivre. Que non. Faisons le tour de grands centres urbains et semi-urbains pour, effectivement, constater que les populations locales n’arborent aucun sourire. Elles sont, toutes, dans un état de précarité et de pauvreté innommable. Tout le monde sur base de cette situation dont les conséquences sont néfastes pour une société humaine qui croyait vivre dans un pays où coulent le lait et le miel à l’accession du pays à l’indépendance pleure sans cesse à grosses larmes. Qui, alors, la sortira de ce néo-colonialisme dans un pays où la minorité est riche et la majorité croupit dans la misère. Qui sera le vrai messie de la population congolaise après plusieurs années d’indépendance, s’est interrogé un retraité de la fonction publique qui ne sait pas pourquoi avoir demandé l’indépendance. Est-ce pour permettre à une infime partie de congolais de s’enrichir outre-mesure, a-t-il martelé allongé fatigué dans une chaise longue.

Mambu Mambi

C.P

Publié dans citaf

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