Kongo Central: Le président de l’Unpc, Muaka Dimbi, appelle à la responsabilité et à la maturité professionnelle de ses membres

Publié le par La Cité Africaine

Cette période n’est plus à la théâtralisation dans la couverture médiatique. Elle requiert de la professionnalisation de chaque professionnel des médias. Les acteurs et autres leaders politiques de toutes les tendances ressemblent à des fauves blessés à la recherche des victimes dans le secteur de la presse tant audiovisuelle, écrite et celle en ligne. Peu importe les organes de presse auxquels on appartient.

Le président provincial de l’Union nationale de la presse du Congo, Unpc, Dieudonné Muaka Dimbi souhaite voir tous ses membres avoir des comportements responsables dans l’exercice de leurs fonctions. Cette période avec les enjeux politiques faits de beaucoup de turbulences, il tient à rappeler à chacun et à toutes les recommandations de divers forums, conférences et séminaires qui ont déjà été organisés à Matadi ou ailleurs. Des rencontres au cours desquelles les professionnels des médias s’appesantissent sur l’exercice de leur métier, qui est également considéré à haut risque.

Il met un accent particulier sur le respect du code de déontologie et de l’éthique professionnelle en tous instants.

Il ne faut que les professionnels des médias croient que la liberté de la presse est synonyme de la licence. Plusieurs personnes directement et/ou indirectement sont sur les traces de certains professionnels des médias à qui elles tiennent à rendre des comptes. Par comptes, a souligné le n° 1 de l’Unpc/Kongo Central, il faudrait s’attendre à tout ce qui pourrait nuire à tout prix à la vie du journaliste, du cameraman, du photographe ou d’un assimilé à ce métier.

Mieux vaut prévenir que guérir, dit-on. Tant qu’on ne sait pas de quoi seront faits les lendemains, il y a, donc, de ne pas croire que les leaders politiques et leurs hommes de mains, prêts à tout, se comporteront en enfants de chœur devant les professionnels des médias en cette période de grande bataille sur le plan de la lutte pour le leadership.

Le président du comité provincial de l’Unpc est d’avis que chaque professionnel des medias – membres de cette corporation – devra prendre ses responsabilités au sérieux vis-à-vis de ses écrits, de ses points de vue, de ses images. Il doit s’empêcher de ne prêter oreille qu’à un seul camp. De deux, il doit se surpasser pour ne pas se laisser instrumentalisé et manipulé. Il faut être maître de sa propre conscience professionnelle. De trois, quand bien même le « coupage » serait devenu son moyen de vivre, il doit s’empêcher de le prendre dès qu’il sent dans son for intérieur que le chemin vers lequel on l’amène est glissant. C’est-à-dire capable de lui coûter. En bref, les acteurs et leaders politiques n’ont pas d’amis dans la presse, ils n’ont que des intérêts. Ne vous affolez à déraper parce que vous partagez du champagne dans un même verre que celui que vous considérez comme votre « vieux ». Que non. Le poison se trouve dans la queue.  Cette vérité est à rappeler à chaque professionnel des médias de la province du Kongo Central. Ils sont invités à ne pas avoir la culture du triomphalisme et des analyses partisanes. Le danger est devant nos portes, a fait remarquer le président de l’Unpc/Kongo Central, qui a demandé à tous ses pairs de se souvenir de nombreux conseils que feu le coordonnateur provincial du Csac, Etienne Kusengumuna Teka Butuka, ne cessait de prodiguer aux professionnels des médias afin de ne pas tomber dans le piège des prédateurs. Qui se cache pour vous surprendre est plus malin que vous, dit un dicton kongo. Que les moutons noirs ne s’hasardent pas à faire n’importe quoi qui n’aille pas dans le sens du professionnalisme et de la responsabilité face à toute information.

Avec l’entretien qu’il venait de voir avec La Cité Africaine, il tient à remercier toutes les parties qui s’étaient engagées directement et indirectement à l’organisation des obsèques du coordonnateur provincial du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de communication, Kusengumuna Teka Butuka que tous les professionnels des médias considéraient à juste titre comme étant le baobab de la presse au Kongo Central. Certes, Dieudonné Muaka Dimbi a exhorté ses confrères et consœurs d’être des artisans de la paix au lieu de jouer à la pyromanie pendant que la population a besoin de vaquer librement à ses occupations quotidiennes.

LuZolo  N’Zeka

 

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