Le chargé d’affaires de l’Afrique du Sud, Luvuyo Ndemeni, reçu par le gouverneur du Kongo Central, Jacques Mbadu Nsitu

Publié le par La Cité Africaine

Il ne pouvait pas terminer sa mission en République Démocratique du Congo, pays qui entretient si heureusement de bonnes relations avec la République sœur de l’Afrique du Sud par le biais de leurs chefs de l’Etat respectifs en l’occurrence Joseph Kabila Kabange et Jacob Zuma, le chef d’affaires sud-africain à Kinshasa s’est résolu de faire le déplacement le jeudi 8 décembre dernier de la province du Kongo Central.

Comme le veut la tradition, il a été rendre une visite de courtoisie auprès du gouverneur de province, Jacques Mbadu Nsitu dans son cabinet de travail de l’avenue Lukenie dans la commune de Matadi en présence de leurs collaborateurs respectifs.

Comme avec tous ses différents hôtes étrangers qui foulent le sol du Kongo Central, Jacques Mbadu Nsitu n’a pas manqué de faire part au sud-africain, Luvuyo Ndemeni, les différentes opportunités et potentialités dont regorge cette partie littorale de la République Démocratique.  Toutes ces richesses s’offrent à tous les investisseurs tant étrangers que nationaux surtout que le Kongo Central est un havre de paix où tout le monde est le bienvenu.

Le chargé d’affaires de la République Sud-Africaine en République Démocratie du Congo a fait un constat selon lequel le Kongo Central a beaucoup de similitudes avec certaines provinces de son pays, l’Afrique du Sud. Il a, d’autre part, noté l’excellence des rapports liant son pays au pays de Joseph Kabila Kabange.

Témoin de ce qui se réalise en Rdc dans le domaine de la démocratie, il en apprécie le travail avec l’espoir que l’avenir de la République Démocratie du Congo repose entre les mains des congolais. Aussi a-t-il eu des mots justes pour souligner sa ferme volonté de voir le peuple congolais prendre en mains la responsabilité de l’avenir de son pays.

Dans le cadre des mouvements des populations congolaises vers l’Afrique du Sud, le chargé d’affaires d’Afrique du Sud a reconnu, somme toute, les progrès enregistrés par son ambassade dans l’octroi des visas de longue durée au bénéfice des opérateurs économiques, hommes d’affaires et étudiants. Cela démontre qu’une grande communauté congolaise vit dans toutes les provinces du pays cher à l’emblématique Nelson Mandela. Ils évoluent dans plusieurs activités socio-économiques.

L’hôte de la province du Kongo Central s’est aussi intéressé à se rendre à Inga pour palper les réalités des installations de ce barrage hydro-électrique ce, en présence du ministre provincial de l’énergie, Anselme Mbaku Nymi. Il lui a été offert l’occasion de visiter respectivement les centrales Inga I et II, la station de conversion d’Inga et le site où il sera construit le barrage d’Inga III. Il s’est dit  en substance, impressionné sur ce qu’il a pu découvrir en posant des questions auxquelles il lui a été réservé des réponses techniques relatives au fonctionnement de ce barrage hydro-électrique et de son avenir et son devenir.

 

De l’opportunité de la construction de nouveaux barrages

La construction d’Inga III, ne cesse-t-on de le rappeler, est liée indissociablement à la construction d’une ligne électrique vers l’Afrique du Sud. Puisqu’un marché suffisamment grand d’électricité n’existe. Des estimations partent du fait que pendant l’achèvement d’Inga III environ 2.000 MW iraient en Afrique du Sud, 1.000 vers l’Angola, le Botswana et la Namibie seulement 500 MW à la SNEL. Ces informations datent de l’année 2004 selon Engineering News. Toutefois, le rêve de voir Inga III se réaliser revient dans toutes les conversations auprès de différentes structures humaines et morales. Il aura, au finish, 3.500 -  4.500 MW comme potentiel énergétique. Et, le Grand Inga aura 39.000 MW. Ce projet existe depuis plus de 10 ans. Il a été relancé, rappelle-t-on, en 2013 par le gouvernement congolais. Il prévoit notamment plusieurs phases d’extension des capacités de production électrique sur le site des chutes d’Inga dans le territoire de Seke-Banza, ex-district du Bas-Fleuve.

Le barrage hydro-électrique d’Inga fait la fierté de la province du Kongo Central dans la mesure où le célèbre nom de cette partie de la Rdc est cité à chaque fois qu’on parle de ce site  sur le plan mondial.

Disons-le en passant, le directeur général de la Société nationale d’Electricité, Snel, Eric Mbala Musanda, se bataille également avec l’apport du gouvernement congolais et des partenaires extérieurs comme la Banque Mondiale à desservir la population congolaise d’un courant de bonne qualité. La RDC regorge une potentialité hydroélectrique de plus de 100 000 Mégawatts mais la Snel n’en exploite que 3%. Et, le site d’Inga est à compter parmi les sites touristiques du Kongo Central qui attire beaucoup de touristes tant nationaux qu’étrangers.

L.N.

 

Publié dans citaf

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article