Matadi: L’état du pont Kiamvu interpelle les bonnes consciences ?

Cette problématique de l’architecture du pont Kiamvu reliant les 3 communes de Matadi mérite qu’on s’y penche profondément. Mieux vaut prévenir que guérir, dit-on. C’est une interpellation formelle dans la mesure où ce pont n’inspire plus confiance.

Toutes les eaux de pluie se posent sur ce pont parce qu’en amont tout comme en aval, elles trouvent des nids de poule. Les camionneurs se faufilent pour passer. Les piétons sont éclaboussés involontairement. Des injures sont entendues. Des critiques acerbes sont émises sur l’état de ce pont. Un ouvrage  datant de plusieurs années nécessite une attention particulière pour éviter tout ce qui peut survenir d’un jour à un autre.

C’est donc le moment de pouvoir songer à l’architecture de cet ouvrage dont l’importance n’est pas à démontrer dans la circulation des personnes et des biens. La protection de ce pont en le réhabilitant de fond en comble serait une thérapeutique de bon aloi. Car, la moindre distraction et une longue attente avant la réalisation des travaux de génie civil s’accompagneront d’éventuels dégâts. Ce pont sert plusieurs véhicules et piétons atteignant les 3 communes du chef-lieu de la province du Kongo Central. Aussitôt coupé en deux, il empêchera visiblement la circulation. Il faut, à cet effet, contourner la ville pour prendre la direction de la partie périphérique au niveau de la route menant à Mvuadu en passant par Mvuzi ou encore en par l’avenue Parc. C’est une longue distance à effectuer avec tous les risques de parcours pour atteindre, par exemple, les communes de Nzanza et Matadi.

Avant de clore ce papier, il sied de rappeler que le pont Kiamvu dans sa partie cachée est déjà érodée avec le feu ardent qui est régulièrement allumé par des aliénés passant la nuit sous cette infrastructure. Ledit pont sert malheureusement de déversoir des immondices que jettent les populations riveraines avec tous les risques environnementaux.

L.N.