La RDC admise dans la pipe line du Fonds carbone après la validation de la note d’idée du programme de réduction des émissions (ER-PIN)

Publié le par citaf

Le ministre de l’environnement, de la conservation de la nature et du Tourisme(MCNET), Bavon N’SA MPUTU a annoncé, vendredi, à Kinshasa que la RDC vient d’être admise dans le pipeline du fonds carbone(FC) de la Banque Mondiale, à l’issue de la 9ième session du comité des participants(CP) tenue à Bruxelles(Belgique) du 09 au 11 avril dernier. Le pays devient ainsi, avec la validation de la note d’idée du programme de réduction des émissions(ER-PIN), le premier pays à accéder au deuxième fonds carbone du fonds de partenariat du carbone forestier (FCPF), comme il a été le premier pays à bénéficier d’un financement du Programme d’investissement pour la forêt (FIP), et le premier à développer aussi un registre de projets REDD+. Il a informé l’assistance de cette nouvelle, à l’occasion de l’atelier de restitution de présentation de la note d’idée du programme de réduction des émissions (ER-PIN). C’est la version révisée que le pays a présenté en date 10 avril courant à Bruxelles avant de rappeler qu’un atelier national de validation a été effectivement organisé, à Kinshasa le 21 février 2014. Ces assises, a-t-il précisé, ont permis aux parties prenantes de procéder à la validation de l’ER-PIN. Elles ont également produit la version finale révisée de ce document, conforme au nouveau cadre méthodologique ayant pris en compte les préoccupations des membres du comité des participants soulevées lors de la 7ième session du FC/FCPF. Le ministre N’sa Mputu a indiqué que la 9ième session du CP/FCPF a permis à la RDC de répondre de manière claire et précise aux préoccupations exprimées par les membres du 7ième comité des participants du fonds carbone. Cette rencontre, a-t-il poursuivi, s’est focalisée sur les enjeux que représente le programme de réduction d’émission(RE) en termes d’envergure écologique et bénéfices carbone, de sa contribution aux avantages non carbone notamment la réduction de la pauvreté et la biodiversité et de la synergie entre les moteurs directs et indirect de la déforestation et de la dégradation des terres. Il s’est aussi agit des activités envisagées pour s’attaquer à ces moteurs, juridictionnelles notamment par l’engagement des divers acteurs, y compris les communautés locales, du renforcement du rôle de leader de la RDC en Afrique dans la mise en œuvre du processus REDD+(réduction des émissions dues par déforestation et dégradation des forets plus) et du partage des leçons et expériences apprises avec les autres pays du Bassin du Congo. De son coté, le coordonateur de la coordination nationale(CN)-REDD, Victor Kabengele a restitué les travaux de la présentation de l’ER-PIN d’un programme REDD+ intégré faite à Bruxelles et de la résolution du CP/FCPF. L’ER-PIN de la RDC, a-t-il affirmé, dans le même sens que le ministre N’SA MPUTU, a été accueilli favorablement et sera suivi de la signature d’une lettre d’intention en vue du démarrage de la phase de conception du programme. Le district de Maindombe (Bandundu), a précisé M.Kabengele, est la zone concernée par l’ER- PIN que couvrira le financement de FCPF. Le choix de cette partie du pays est justifié par la nécessité de la protéger contre la forte pression anthropique sur ces ressources forestières suite aux besoins énormes alimentaires, en énergie, en bois d’œuvre que Kinshasa exerce sur elle. La restitution de l’atelier a été rendu possible grâce à l’appui du Fonds mondial pour la nature(WWF) et au partenariat du groupe de travail climat REDD et du Fonds mondial pour la conservation(WWC). Tekitila
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