L’Assemblée Provinciale en plein contrôle parlementaire à travers les interpellations

Publié le par citaf

L’Assemblée Provinciale sous la présidence de l’Honorable Léonard Nsimba Nzungila se meut avec visibilité dans l’exercice parlementaire appelé « Contrôle parlementaire ». Les élus du peuple de la Province, outre d’autres dossiers internes, sont entrain de démontrer auprès de leurs bases respectives qu’ils sont leurs représentants attitrés. C’est-à-dire des porteurs-paroles des sans voix. Cela fait sentir par les différents « défilés » auxquels sont soumis les membres du 3ème gouvernement provincial du Bas-Congo depuis le Gouverneur Moanda Vital. Ils sont appelés à répondre aux questions orales des Députés Provinciaux selon les us et coutumes parlementaires. Cet exercice n’est pas dans la logique des règlements des comptes comme certaines personnes peuvent le croire, a fait un élu du peuple ayant requis l’anonymat. Il ajoutera que ces interpellations permettent à chaque interpellé de pouvoir s’expliquer sur la manière dont ils gèrent son Ministère conformément aux aspirations légalement établies. Dans tout cela, les élus du peuple font tout pour que les Ministres Provinciaux soient à la hauteur de leurs taches et qu’ils mettent en première place les intérêts de la population sur base des concepts de leurs Ministères respectifs. Les débats sont plus que houleux. Et, ils fâchent certains interpellés qui se fourvoient dans les explications. Des précisions et éclaircissements sont fournis avec des détails « mathématiques ». Des contradictions s’en dégagent. Des imbroglios compliquent la compréhension des uns et des autres. Bref, les débats sont de l’ordre de donner de la matière à toutes les personnes interpellées afin de leur permettre de rectifier le tir dans le sens de la gestion de la res publica. Ces débats, point n’est besoin de le rappeler, donnent l’occasion à la population de se situer par rapport à la gestion de chaque Ministère. C’est ici qu’il faut reconnaître, somme toute, que certains responsables à qui des questions orales sont posées à l’Assemblée Provinciale s’en sortent bien pendant qu’à d’autres il leur est exhibé la carte jaune. Cette sanction incite l’interpellé à ne pas obtenir une carte rouge. Pour ce faire, chaque Ministre est appelé à prouver de quoi il est capable en tant que membre du gouvernement provincial. Occasion toute donnée pour également apprécier ces derniers par les élus du peuple tout comme la population. Divers jugements et commentaires sont faits à travers les rues, avenues et quartiers quant à la manière de se justifier de chaque membre du gouvernement provincial. Ce qui enchante tout un chacun, c’est que les interpellant ne manquent pas de donner leurs avis et propositions compte tenu de la matière abordée. Ne se considérant pas comme des donneurs des leçons, les Députés Provinciaux croient dur comme fer que cet exercice parlementaire qui n’est pas une nouveauté dans tous les pays à vocation démocratique devra être compris par les uns et les autres qu’il s’agit d’une occasion accordée à tout le monde pour trouver des solutions aux problèmes de développement à partir des dispositions légales. A l’ouverture de cette session parlementaire, le 3ème Président de l’Assemblée Provinciale depuis que le Bas-Congo existe, Léonard Nsimba Nzungila, avait annoncé tambour battant cet exercice. Tout le monde devra s’attendre à ce qui pourrait être fait dès que l’Assemblée Provinciale, à l’unanimité de tous ses membres, n’est pas convaincue de la gestion de l’un ou l’autre Ministère par exemple. Il faudrait que certains Ministres évitent qu’on en arrive à la motion de méfiance. Ce n’est pas impossible que cela puisse être de mise. C’est un avertissement. Mais au-delà de toutes proportions bien gardées, il y a lieu de demander, aussi, à chaque membre du gouvernement provincial d’avoir la maîtrise de la matière faisant l’objet de l’interpellation. Luzolo N’Zeka
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article