Coulage des recettes, corruption et impunité ; des maux non encore combattus

Publié le par citaf

Beaucoup de mesures ont déjà été prises contre le coulage des recettes, la corruption et l’impunité en République Démocratique du Congo. Tout a été déjà été dit concernant ces maux sur lesquels le Chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, ne cesse de revenir. Au-delà de tous les discours et autres paroles mielleuses qui concluent tous les ateliers relatifs à la lutte contre le coulage des recettes, la corruption et l’impunité, il s’avere que toutes les recommandations ressemblent bel à de l’eau jetée sur le dos d’un canard. Ca entre ici et ça sort de l’autre côté. Ces maux ont tellement atteint un niveau tel que le gouvernement à tous les niveaux ne dispose pas de vrais mécanismes pour arrêter ces fléaux. Selon expert, il est difficile qu’un voleur aille se présenter personnellement aupres d’un juge pour reconnaître le forfait commis pour s’attendre à l’emprisonnement. Cette réalité est tellement indéniable que dans l’environnement socio-politique congolais, toutes ces personnes, à tous les niveaux, qui sont dans le coulage des recettes et la corruption, bien que connues, ne sont pas inquiétées. D’où, l’impunité caractérisée. Tant que rien ne sera fait dans le cadre de la lutte contre l’impunité, le coulage des recettes tout comme la corruption à grande échelle, la République Démocratique du Congo fera toujours à certains investisseurs étrangers. C’est dire donc que les autorités à un certain niveau sont à la base des critiques acerbes dont le pays est victime de la part de certaines institutions internationales. Car, ces mêmes autorités n’arrivent pas à arrêter le coulage des recettes. Dans des régies financières, on s’enrichit de manière scandaleuse. Tout contrôle amorcé n’aboutit pas. La corruption fait son affaire. Il s’ensuit l’impunité. Constat fait, ce sont de petits peuples qui remplissant les prisons et autres cachots. Les grands se la coulent douce pendant qu’ils sont de grands animateurs de coulage des recettes, de la corruption tout en étant couverts dans une impunité qui ne dit pas son nom. Comment peut-on prétendre faire de la République Démocratique du Congo un pays émergeant, se demande-t-on en considérant ce qui est présenté à la pauvre population ne disposant pas de moyens pour lever sa petite voix. Généralement en République Démocratique du Congo, beaucoup de personnes sont étouffées par de grands corrupteurs qui n’ont pas froid aux yeux pour prétendre détenir l’impérium. Elles s’occupent de grand’palaces, roulant dans de grosses cylindrées, abusant de la vie des autres… Bref, elles ne se gênent pas d’être considérées comme des patriotes « ventriotes ». la population n’étant pas naïve. Elle voit avec les yeux grand’ouverts. L’expérience de la maudite 2ème République devra assagir tous ceux qui croient que rien ne pourra balancer dans le sens de voir la population récupérer à sa manière ce qui lui revient de plein droit. C’est dans les institutions du pays et de grandes entreprises que se trouvent toutes ces personnes qui combattent le Chef de l’Etat dans sa lutte contre l’évasion fiscale, le coulage des recettes ainsi que la corruption. Des amis et collègues appartenant aux mêmes institutions se gratifient dans l’impunité qui ne sait pas dire son nom. Ainsi, se demande-t-on, si le Congo-Kinshasa sera guéri de tous ces fléaux. L’ouvrage « Pouvoir et moralité dans les affaires publiques » du Professeur Elie Ngoma Binda Phambu, Ministre Provincial, préfacé par le Gouverneur de Province, Jacques Mbadu Nsitu, est à lire et à lire. Parce qu’il regorge en son sein des messages profonds axés sur la nouvelle citoyenneté. Dans ses écrits, le Professeur Elie Ngoma Binda invite ses compatriotes à forger un nouvel homme selon la vision du Chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange. Luzolo nzeka
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