Psychose Ebola : A chacun de prendre des dispositions hygiéniques

Publié le par citaf

Mieux vaut prévenir que guérir, dit-on. La santé n’a pas de prix. Tout cela rime avec les dispositions hygiéniques à prendre pour garantir la validité de chacun avant que le pire ne se déclenche. La présence de cette épidémie récurrente en Afrique dont la progression secoue des pays au-delà des océans donne de l’insomnie à toutes les structures morales et aux personnes physiques jalouses de la bonne santé. Dans la Province du Bas-Congo, le gouvernement provincial comme toutes les structures d’encadrement des masses évoluant dans le secteur de la communauté sanitaire se meut pour attirer l’attention de toute la population de 10 territoires. Des campagnes de sensibilisations sont menées tambour battant pour ne pas se laisser entrainés dans cette spirale au mieux ce tourbillon d’une chute fatale et lugubre. Le mal est monté au créneau à telle enseigne quel a pris le devant sur la pandémie du sida. Le virus à hémorragie d’ebola est réel. Il ébranle toutes les communautés. On en parle partout dans un langage plein de psychose, de peur et de stress. Comme qui dirait, en se voilant les yeux, on se demande en silence pourquoi encore cette maladie au moment où l’on n’a pas de moyens conséquents pour se débarrasser de certaines maladies récurrentes. Le Ministère provincial de la Santé que dirige le Dr Louise Thérèse Mambu Nyangi Monzo ne laisse aucune occasion pour sensibiliser en des termes appropriés les couches sociales. Elle attire de manière pédagogique l’attention de toutes les communautés à se prendre en charge pour ne pas être victimes de cette maladie dans le Bas-Congo. Cette sensibilisation qui s’inscrit dans la logique du gouvernement provincial sous l’implication managériale de Jacques Mbadu Nsitu di Mavungu est à prendre en considération comme étant une des thérapeutiques pour mieux prévenir ce danger. Dont les conséquences ont des répercussions sur le développement de l’homme et de son environnement. Non loin de cette date, deux membres du gouvernement provincial du Bas-Congo ont été invités par le gouvernement provincial de la Province Do Zaire à la frontière commune de Luvo à une cinquantaine de km de Mbanza-Kongo et à moins d’une centaine de Matadi, le chef-lieu de la Province du Bas-Congo. Des dispositions sont prises avec des moyens logistiques pour une prévention contre cette maladie qui sème la terreur. Il s’agit, une fois de plus, de la fièvre à virus d’ebola. Cette maladie n’existe pas dans la Province du Bas-Congo. La confirmation émane des sources médicales expertes. Sinon, nous a soufflé un médecin d’une formation médicale privée de Matadi qui salue l’efficacité, le gouvernement central aurait dû déjà mobiliser des moyens et mettre en place des stratégies pour combattre cette fièvre à haute intensité meurtrière. Contre toute attente et pour des raisons évidentes, la population de la Province du Bas-Congo à divers niveaux craint tout ce qui est d’origine animale. Des viandes boucanées et autres gibiers en vente le long de la route Matadi-Boma-Tshela et Muanda sont repoussés par des clients. Ils tournent le dos à leurs mets habituels. Malvenue Ebola Ces plaintes sont exprimées par la plupart des revendeurs des viandes de toutes sortes. Ils ne réalisent plus le même chiffre d’affaires. La peur de consommer les viandes a gagné plus d’une famille, a dit avec regret une femme vendeuse au marché central du Sud dans la Commune de Mvuzi. Sur la route Matadi-Boma, un revendeur a regretté de voir un de ses habituels clients de longue date lui dire gentiment que ce n’est plus le moment d’acheter de la viande. « Nous devons nous rabattre aux feuilles de manioc, aux ignames, patates douces et régimes de bananes » a-t-il fait savoir à ses amis revendeurs des gibiers pour éviter le pire. Au-delà de cette peur bleue, le virus à fièvre hémorragique n’ayant pas pignon sur rue dans le Bas-Congo, cette population, qui a déjà été victime de la diarrhée rouge et d’autres épidémies, a raison de jouer à la prudence. « Qui a été mordu par un serpent a même peur d’une corde » a rappelé une ancienne victime de la diarrhée rouge dans la Ville de Matadi. C’est à chacun de se constituer en arme utile contre cette maladie à virus Ebola pour ne pas être violemment emporté, dixit un corps médical. Toutefois, il salue le courage et la détermination du Ministre national en charge de la Santé publique, Dr Félix Kabange Numbi, pour mettre fin à cette autre forme de guerre qui surprend une partie de la République Démocratique du Congo qu’est la Province de l’Equateur. L. N.
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