Echos du Kongo Central

Publié le par cité africaine

L’ordre des pharmaciens du Kongo Central enrichi de 5 nouveaux membres

L’ordre des pharmaciens du Kongo Central s’est enrichi de cinq nouveaux membres, au cours d’une cérémonie de prestation de serment de Galien organisé samedi à Matadi par le Conseil provincial de l’ordre des pharmaciens, selon l’Agence Congolaise de Presse (ACP). Les assermentés ont juré, en présence de la corporation et des confrères, notamment d’exercer dans l’intérêt de la santé publique leur profession avec conscience et de respecter non seulement la législation en vigueur, mais aussi les règles de l’éthique pharmaceutique et d’honneur, de la probité et du désintéressement. Ils se sont également engagés à ne jamais oublier leurs responsabilités et leurs devoirs envers les malades et leur dignité humaine et à honorer ceux qui les ont instruits dans le précepte de l’art et de leur témoigner leur reconnaissance en restant fidèle à leur enseignement. Le président du Conseil provincial de l’ordre des pharmaciens, Glorry Panzu Mavwanda, a appelé l’Etat congolais à utiliser les pharmaciens formés dans ses différentes universités et à ne pas laisser les non pharmaciens exercer illégalement la profession. Les nouveaux membres ont reçu chacun un certificat de prestation de serment de Galien, en présence du pharmacien inspecteur provincial du Kongo Central, Julien Mvemba.

Mission de travail du ministre des Transports et voies de communication à Boma

Le ministre des Transports et voies de communication, Justin Kalumba Muana Ngongo, a séjourné le week-end à Boma, où il a fait un état des lieux des entreprises et services sous sa tutelle, dans le cadre de sa mission dans la province du Kongo Central, a constaté l’ACP. Avant d’atteindre Boma, le ministre des Transports et voies de communication a séjourné à Banana, où il a contemplé la pointe, visité le port de la Société commerciale des transports et des ports (SCTP) et le site où sera érigé, sous peu, le port en eaux profondes à Banana. Prenant le fleuve Congo à bord d’une unité flottante de la Congolaise des voies maritimes (CVM), le ministre Kalumba s’est arrêté sur la passe sud, pour assister aux opérations de dragage avec la drague de la compagnie belge Dredging International. Dans la ville de Boma, le ministre a visité, sous la conduite du directeur général de la CVM, l’Ir Yengo Ki Ngimbi, le quai de servitude de cette entreprise, avant de présider une séance de travail qui a regroupé la partie congolaise et l’entreprise Draiging International pour évaluer les travaux de dragage effectués par cette entreprise belge par rapport au contrat de partenariat public-privé signé entre l’Etat Congolais et cette entreprise de dragage. A l’issue de cette séance, il a été révélé que la calaison dans cette zone divagante a déjà atteint 24 pieds et pourra arriver à 28 pieds à la fin des opérations. La visite du quai en construction, à proximité de l’hôtel Mabuilu, appartenant à la société de génie civil AFRITEC, a clôturé la mission du ministre à Boma, d’où il s’est rendu à Matadi.

Un moratoire de huit jours aux vendeurs le long des artères

Le maire de Boma, Marie Josée Niongo Nsuami, a accordé aux vendeurs et propriétaires des étalages le long des artères principales un moratoire de huit jours pour évacuer leurs biens qui gênent la circulation des véhicules, lors d’une réunion qui a regroupé à la mairie les bourgmestres, les opérateurs économiques, les chefs de quartiers et la police nationale, a appris l’ACP lundi de source proche de la mairie. Ce moratoire va permettre aux opérateurs économiques concernés de prendre toutes les dispositions pour libérer les artères principales et favoriser la fluidité du trafic à la demande de l’exécutif provincial, a indiqué la source, soulignant qu’à la fin du moratoire prévue le 11 mars, les éléments de la Police nationale congolaise (PNC) auront à détruire tout étalage encore visible le long des artères. Dans un message officiel, le gouverneur de la province du Kongo Central, Jacques Mbadu Nsitu, avait recommandé aux cadres de la territoriale, maires des villes, bourgmestres et au commissaire urbain de la PNC d’identifier les propriétaires des étalages et de les sommer de déguerpir dans le strict respect des lois du pays, avec la collaboration de la justice, des services de l’économie et de l’urbanisme.

La réforme de l’administration publique évoquée à Matadi entre Pascal Isumbisho et Jacques Mbadu

Le ministre de la Fonction publique, Pascal Isumbisho, s’est entretenu lundi à Matadi avec le gouverneur du Kongo Central, Jacques Mbadu Nsitu, à qui il a annoncé l’ouverture, dans le cadre de son séjour, d’un atelier de restructuration et de fixation des cadres organiques des structures standards dans les différentes administrations des ministères au niveau central, rapporte l’ACP. Selon l’agence nationale, les deux personnalités ont également échangé sur les questions liées à la réforme de l’administration publique. « Nous sommes avancés dans la réforme de l’administration publique », a déclaré à la presse le ministre Isumbisho à l’issue de l’entretien avec le gouverneur de province. Il a fait part de la décision du gouvernement de réformer l’administration et de la moderniser pour qu’elle soit en mesure de mettre en application les acquis des programmes d’action de l’exécutif et d’accompagner la vision du Chef de l’Etat de voir le pays devenir émergent à l’horizon 2030. « Nous ne pouvons pas atteindre cette vision du Chef de l’Etat si on n’a pas une administration efficace et compétitive », a-t-il fait savoir. Il a aussi évoqué le rajeunissement de l’administration publique qui, a-t-il souligné, se fait via tous les programmes de formation BASIC et de formation à l’Ecole nationale d’administration (ENA). Le ministre de la Fonction publique a annoncé le lancement du recrutement pour la 3ème promotion à l’ENA au sujet duquel il a lancé un appel patriotique aux jeunes du Kongo Central.

Remise des ambulances à 6 hôpitaux généraux de référence du Kongo Central

Des ambulances médicalisées ont été remises à six hôpitaux généraux de référence du Kongo Central, lors d’une cérémonie présidée lundi à Matadi par le gouverneur de province, Jacques Mbadu Nsitu. Selon l’ACP qui a livré l’information, les hôpitaux généraux de référence de Kibunzi, Kimpangu, Nsona Mpangu, Seke-Banza, Kiamvu et de Kitona ont été les bénéficiaires de ces engins, a précisé la ministre provinciale en charge de la Santé, Thérèse Mambu Nyangi Mondo, qui a pour cela remercié le Président Joseph Kabila Kabange, le Premier ministre Matata Ponyo et son gouvernement pour cet appui logistique qui, a-t-elle estimé, renforce le système de santé et la qualité des soins dans la province. La ministre provinciale de la Santé a fait part du soutien du gouvernement provincial au Projet d’équipement des structures sanitaires (PESS) et sa réalisation en vue d’améliorer la qualité des soins dans les centres de santé, les centres de santé de référence et les hôpitaux généraux de référence. Le chef de division provinciale de la Santé, le Dr Jacques Kimfuta, a rappelé que le gouvernement de la République, à travers son projet PESS, avait doté, au cours de la première phase en 2014, six ambulances aux hôpitaux généraux de référence de Kimvula, Masa, Nsona Nkulu, Boma, Muanda et Kuimba et des équipements sanitaires à ces mêmes hôpitaux et 30 centres de santé. Il a indiqué que grâce à la nouvelle dotation, 18 sur 28 hôpitaux généraux de référence du Kongo Central dispose d’au moins d’une ambulance; ce qui, a-t-il reconnu, améliore sensiblement les moyens de transfert des malades.

La population du quartier Mamboma préoccupée par le commerce d’eau potable dans son entité

La population habitant le quartier Mamboma, situé à l’intersection de la nationale n°1 Matadi – Kinshasa avec les routes menant respectivement au siège du territoire de Songololo (5 Km) et du marché frontalier Lufu (12 Km), est profondément préoccupée par le commerce d’eau potable pratiqué dans son entité confrontée à une carence de cette denrée, a constaté un reporter de l’ACP qui a fait vendredi escale dans cette entité. Ce quartier, qui est implanté sur un plateau dépourvu des cours d’eau et du réseau d’adduction d’eau de la Regideso, avec une densité démographique évaluée à quelques 7 mille personnes, pratique un commerce illicite de vente d’eau potable, dont le bidon de 25 litres se négocie autour des 300 Fc voire même plus, a indiqué à l’ACP un habitant de ce quartier. Pour lui, l’eau que la population utilise quotidiennement dans son entité est tirée des marigots et des puits des environs, dont la qualité semble être douteuse à cause de la présence des fermes des gros bétails, situées dans la périphérie ainsi que l’arrivée, pendant les jours du marché à Lufu, d’une forte population dans cette entité dépourvue des toilettes publiques. La plupart des personnes en transit, qui se rendent dans la nature pour remplir leur besoin naturel, ne garantissent pas la qualité de l’eau commercialisée dans ce quartier, puisqu’à la tombée des pluies, les eaux drainent tous ces excréments dans les marigots et les puits d’eau auxquels les marchands d’eau se ravitaillent, a indiqué cet habitant. Actuellement, on observe un mouvement important des marchands ambulants d’eau en sachets qui envahissent également le marché de Lufu et la bifurcation de Songololo, a conclu la source.

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