Vital Kamerhe discute avec Léon Kengo de l’insécurité dans l’Est de la RD Congo

Publié le par cité africaine

L’ancien président de la Chambre basse du Parlement, Vital Kamerhe, et leader de l’UNC, n’entend nullement se montrer indifférent aux massacres des Congolais, qui sont tués comme des rats dans la partie orientale du pays.

Et à la tête d’une délégation des notables Nande et Hutu ainsi que quelques députés, l’opposant Vital Kamerhe a discuté le week-end dernier avec le président du Sénat , Léon Kengo wa Dondo, de l’insécurité dans l’Est.

« Nous avons été reçus par le président du Sénat pour relayer le cri de détresse des populations du grand Nord : Beni, Butembo, Lubero, Rutshuru et même d’une partie de Masisi et Walikale qui commence à être atteinte. C’est inacceptable qu’on tue en présence de la police, de l’armée. C’est inacceptable qu’on tue en présence des casques bleus de la Monusco », a déclaré M. Kamerhe.

L’opposant compte également rencontrer le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, et le Premier ministre, Augustin Matata Ponyo, pour discuter de la même question.

Vital Kamerhe a tenu à partager la douleur vécue sur le terrain dans l’Est avec le speaker de la Chambre haute, Kengo wa Dondo.

Des analystes estiment par ailleurs que la visite de Kamerhe à Kengo en ces moments précis est aussi une sorte d’appui moral à l’autorité morale de l’Opposition républicaine. L’on dit en effet que Kengo wa Dondo est visé par une motion de défiance initiée par le sénateur She Okitundu Léonard. Selon des sources concordantes, cette motion de défiance a été suspendue. La stratégie d’une telle initiative en préparation viserait également d’autres membres influents du Bureau du Sénat, dont les identités n’ont pas été révélées, a appris d’autre part la CITAF.

Kengo wa Dondo avait pris en 2012 une position claire sur le respect strict de la Loi fondamentale. « L’article 220 de la Constitution du 18 février 2006 est une matière non révisable », avait soutenu le speaker du Sénat devant les sénateurs.

Et trois ans plus tard, il reviendra à la charge pour étouffer, avec la sagesse des sénateurs, les tensions perceptibles à Kinshasa autour de la loi électorale, dont la modification tentée par la majorité provoqua des émeutes sanglantes les 19,20 et 21 janvier 2015 à Kinshasa.

JF KUMWAF

Publié dans citaf

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