Le porte-parole de la MP juge « historique » la signature de la feuille de route sanctionnant les travaux du Comité préparatoire du Dialogue

Publié le par cité africaine

‘’Sans galvauder un adjectif souvent copieusement utilisé à tort et à travers, il me semble tout à fait indiqué de qualifier d’historique, la signature de la feuille de route lors de la séance de clôture du comité préparatoire au dialogue national, politique, inclusif convoqué par le Président KABILA, Autorité Morale de la Majorité Présidentielle, il y a près d’un an.
Ce résultat remarquable et fort apprécié par l’ensemble de la population congolaise, particulièrement par les Kinois, tient à l’effort collectif de tous ceux, Nationaux et Etrangers, qui partagent avec le Chef de l’Etat, la passion du Congo,
La détermination constante du Président KABILA qui n’a jamais hésité à mettre la main à la pâte, la persévérance du Facilitateur désigné par l’Union Africaine qui a mouillé sa chemise, l’appui sans réserve de la communauté internationale qui a pris le problème à bras le corps, mais aussi et surtout le Patriotisme des acteurs politiques congolais qui à chaque instant, surtout au moment d’entraves, ont su faire la monstration de leur passion pour le Congo et de leur amour pour son Peuple, tels sont les éléments structurants de ce beau tableau d’ensemble que nous apprécions tous.
La conjonction de toutes ces vertus et qualités a produit la feuille de route et mis le dialogue sur les rails en déterminant le rôle du Facilitateur, en précisant l’objet du dialogue à savoir la problématique du processus électoral et en donnant un cadre au fonctionnement de la plénière dite instance du dialogue.
Ce travail méthodique a toujours été mené de façon consensuelle dans le respect de tous les instruments juridiques pertinents tant internes qu’internationaux. Ainsi est évacué l’inutile débat sur l’exclusivité dont la signification en l’occurrence est toute simple : le dialogue est inclusif parce que ni son initiateur, le Président KABILA ni le Facilitateur désigné par l’Union Africaine ni aucun participant n’ont exclu une catégorie de la classe politique. Bien au contraire !
Et donc, lorsque quelqu’un que l’on supplie de participer au dialogue refuse catégoriquement, le dialogue n’en perd pas pour autant son caractère inclusif d’autant qu’il peut rejoindre les autres participants à tout moment avant la clôture avec la garantie que son point de vue et son avis seront pris en compte.
Cependant, l’intérêt majeur de la Nation oblige les acteurs à aller de l’avant pour gagner du temps et éviter d’être dépassé par les événements.

La Majorité Présidentielle considère que le dialogue est le lieu par excellence de confronter les idées pour dégager une solution consensuelle et volontariste. L’univers, où cohabite l’être et le néant, a inspiré le comportement de la Majorité Présidentielle. En effet, l’on ne peut concevoir l’un sans l’autre : l’être ne détruit pas le néant et le néant ne vide pas l’être de son sens. Les deux contribuent à une meilleure connaissance et à un fonctionnement harmonieux du monde. Le débat sur l’antériorité de l’un par rapport à l’autre n’a plus qu’un intérêt épistémologique et ne gêne pas le fonctionnement de l’ensemble ni leur coexistence.
Ainsi, il en est de l’apport attendu des idées de l’opposition parce qu’elles sont par principe de nature à éclairer avantageusement la perception et les perspectives de la problématique du processus électoral.
A ceux qui hésitent encore, dans l’attente d’un moment réputé plus propice pour servir la Nation et réaliser leurs ambitions, la Majorité Présidentielle dit tout simplement que les deux ne sont pas incompatibles.
Ils devraient cependant éviter de tomber dans le précipice de l’oubli comme ce Général " illustrèrent " inconnu et qui n’est jamais entré dans l’histoire ni parvenu à marquer les mémoires de ses contemporains parce qu’il n’a jamais pris part à une bataille attendant paresseusement la bataille hypothétique qui ferait de lui un héros incontestable aux yeux de son Peuple.

L’histoire ne s’est pas arrêtée à la proclamation de l’indépendance, ni à la chute de Mobutu, ni à Sun City ni aux Concertations. Elle continue à s’écrire. Et les plus belles pages à écrire restent à venir. Ecrivons-les donc ensemble si nous voulons mériter de la patrie et honorer la mémoire de notre héros national Patrice Emery LUMUMBA,
La leçon à en tirer est que le destin passe et se réalise par les rendez-vous de l’histoire. En manquer un, c’est rater son destin.
Dans cet ordre d’idées, les mesures de décrispation politique et d’apaisement ont pour vocation à se réaliser au fur et à mesure tout en évitant d’envoyer à nos populations un message ambigu et démoralisant qui donnerait l’impression que les acteurs politiques sont au dessus des lois.
Bien entendu, l’apaisement et la décrispation entraînent logiquement une obligation synallagmatique dans le chef de tout homme politique qui devrait de ce fait éviter d’abuser de sa position sociale auprès de nos populations,
Mesdames et Messieurs des Médias,
En marge des travaux du dialogue, il y a lieu de signaler la poursuite à un rythme soutenu des opérations de l’enrôlement des électeurs, en ce compris les nouveaux majeurs, dans la Province Pilote du Nord-Ubangi, à la satisfaction générale.
Tout ce branlebas de combat traduit de façon certaine la détermination des Autorités compétentes nationales à organiser des élections apaisées, transparentes et crédibles avec des données fiables et ce, de la base au sommet pour rencontrer les vœux de toutes les couches de la population.
Je vous remercie.
Kinshasa, le 28/08/2016

Ambassadeur André-Alain ATUNDU LIONGO

Porte-parole

Publié dans citaf

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article