L’opinion se félicite de la nomination de Pierre Anatole Matusila

Publié le par La Cité Africaine

Depuis l’annonce du gouvernement Samy Badibanga, l’opinion s’est félicitée de la nomination du président général de l’Alliance des bâtisseurs du Kongo (ABAKO), l’Honorable Pierre Anatole Matusila Malungeni, en qualité du ministre de l’Energie et Ressources Hydrauliques, notamment pour le combat qu’il a mené au cours de l’année 2016. Surtout lorsque l’on tient compte des nombreuses péripéties qu’a rencontrées l’ABAKO dans les années antérieures, parmi lesquelles les actes de déstabilisation pour des motifs égocentriques tenant à briser l’élan du parti.

Déjà au début de l’année 2016, à l’occasion de la commémoration du 57ème anniversaire des martyrs de l’indépendance, le président Matusila a adressé un message à tous les abakistes, les nourrissant d’espoir et les invitant à repousser le découragement et la lassitude, mais au contraire de redoubler d’efforts, afin d’asseoir le leadership de leur parti à travers tout le pays. Et d’ajouter que l’année 2016 est une année d’émergence pour l’ABAKO.

Au regard de l’actualité politique au pays, le président Matusila avait émis le vœu de voir se tenir le dialogue politique préventif, afin d’éviter l’impasse politique qui se profilait à l’horizon.

Pour lui, il est plus qu’urgent et nécessaire pour que l’ABAKO revienne en surface et retrouve sa place d’antan comme force alternative en RDC et reconquérir le pouvoir. Pour ce faire, le parti s’est attelé à remettre la machine sur le rail. Au courant de l’année en cours, le bureau politique du parti a procédé à l’installation des comités de district, l’objectif étant de renforcer la structuration du parti.

Ayant pris part aux assises de la cité de l’Union Africaine en octobre dernier, l’honorable Anatole Matusila a fait un compte rendu du déroulement du dialogue, en expliquant dans le moindre détail aux militants de l’ABAKO, le bien fondé de l’accord issu du dialogue politique de la Cité de l’Union africaine.

 

Bénéfice de l’accord

A l’en croire, les bénéfices de l’accord politique signé le 18 octobre 2016 sont à rechercher dans 3 axes principaux : lisibilité, garantie et continuité. Il détermine un horizon électoral clair (avril 2018). Le dépassement du délai constitutionnel convenu dans la douleur est de 18 mois intangibles assorti d’une obligation des résultats de la classe politique dans son ensemble vis-à-vis de la population qui attend des réponses adéquates à ce drame né des maladresses politiques d’une portion de la classe politique.

L’axe garantie : l’opposition en obtenant la primature augmente sa marge de manœuvre dans la gouvernance du processus de gestion de cette période intermédiaire, mais aussi dans le contrôle du schéma de sortie de crise à travers l’organisation de bonnes élections.

Le niveau politico-juridique : avec ce gouvernement de cohabitation, l’opposition jouit de la possibilité de bloquer toute tentative de révision de la constitution et des autres lois de la République à des fins politiciennes. L’axe de continuité : cet accord s’inscrit dans l’esprit de la continuité de l’Etat grâce à son sursaut de tolérance. Il permet en réalité de demeurer dans le régime constitutionnel en vigueur, tout en opérant des remodelages politiques difficiles, mais courageux pour ne pas bloquer la nation.

En conclusion, pour le président Matusila, il est possible de travailler ensemble avec sagesse et abnégation, pour que cette phase politique sensible permette un atterrissage en douceur. Le fait pour l’opposition d’accepter la cohabitation n’est pas une solidarité dans le passif historique de sa gouvernance calamiteuse, mais l’expression d’un sursaut patriotique. En évitant toute attitude fâcheuse, la RDC sortira de son état végétatif actuel.

Niclette MASANGA

Publié dans citaf

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