Au pays de l’Oncle Sam

Publié le par La Cité Africaine

Donald Trump, ce mardi, devant le Congrès pour la première fois

C'est ce mardi que le 45ème  président des États-Unis s'adressera pour la première fois devant le Congrès.

Un discours très attendu. Les dernières mesures annoncées par la nouvelle Administration n'ayant pas fait l'unanimité, même dans son propre.

Donald Trump saurait-il adapter son allocution en adoptant une attitude plus responsable, contrairement à certaines de ses sorties dans les médias? Rien n'est moins sûr.

A tous ceux qui émettent des craintes que certaines prises de position du président n'affectent les relations privilégiées de la plus grande puissance du monde avec d'autres partenaires, DONALD Trump a prévenu: "Je suis le président des États-Unis et non président du monde."

Quoi qu'il en soit,  l'adresse du premier Américain est attendue avec beaucoup d'impatience et une certaine appréhension.

 

Premier mois d'un mandat: les Américains jugent leur président
Les choses semblent aller vite, très vite, à l'image même d'un homme qui entend prouver qu'il serait différent de ceux qui l'ont précédé. Car il tient, à l'issue de son premier mandat de 4 ans, à  rendre à l'Amérique sa grandeur, toute sa grandeur. Ce qui justifierait, selon de nombreux observateurs, la précipitation dans la prise des décisions.
C'est sans nul doute le cas du décret sur l'immigration qui devrait, dit-on, subir des modifications avant d'être publié officiellement.
Mais aussi, le président Donald Trump ferait de plus en plus face aux réalités de l'exercice du pouvoir.
Selon les premiers sondages publiés par la presse, 33% d'Américains estiment que Donald Trump serait à la hauteur de sa tâche .Les médias américains estiment que c'est, dans l’histoire américaine, le plus mauvais résultat qu’ait pu récolter un nouveau président. Un bémol toutefois, le locataire de la Maison Blanche bénéficierait d'un soutien massif des électeurs du Parti Républicain,  contrastant avec celui du bout de lèvres de certains hommes politiques de son Parti.
Un véritable dilemme pour les élus du vieux Parti qui, malgré leur mécontentement, ne peuvent s'exprimer publiquement afin de ne pas compromettre leur propre avenir. Et c'est pour une raison simple: tourner le dos au président, c'est se détourner des électeurs de qui on attend des voix pour les prochaines élections de mi-mandat.

 

Immigration: un grand coup de balai en vue
La traque des immigrés clandestins se poursuit inlassablement à travers les États-Unis d'Amérique. Ainsi donc,  à défaut du décret interdisant l'entrée des immigrés en provenance des pays à majorité musulmane, ce sont les sans-papiers qui sont censés plier bagages.
On estime à environ 11 millions de personnes résidant aux États-Unis de manière illégale.
Le Secrétaire à la Sécurité Intérieure vient d'intimer l'ordre aux services compétents d'avoir la main lourde en procédant à l'expulsion rapide de celle ou de celui qu'ils pourraient rencontrer dans l'exercice de leurs fonctions.
Priorité absolue-précise-t-on-est accordée à tous ceux  qui sont reconnus coupables des crimes.
Mais les personnes se trouvant dans la catégorie appelée "dreamers", c'est à dire qui habiteraient le pays de l'Oncle Sam depuis leur enfance, celles-là pourraient bénéficier des circonstances atténuantes en obtenant notamment l'autorisation de demeurer dans le pays. Ils seraient au total 750.000 personnes qui pourraient bénéficier d'un programme communément appelé "Decca" instauré par le président Barack Obama afin de protéger les tout jeunes.
Et à ce sujet précisément, le président Donald Trump semble mettre de l'eau dans son vin.
‘’Nous traiterons Decca avec cœur’’, a-t-il estimé récemment, en commentant : ‘’ Une situation difficile pour moi et tous ceux qui aiment les enfants. J'ai des enfants et des petits enfants’’.
Comme quoi, tout puissant président d'un grand pays pas comme les autres qu'il soit, Donald Trump n'est finalement qu'un homme qui a également de la compassion pour les plus vulnérables.
Mais entre-temps, la Maison Blanche veut mettre les bouchées doubles afin que ladite opération soit une réussite totale.
Pour les autres clandestins, aucune exception ne sera admise. Priorité absolue sera accordée à "ceux qui représentent une menace pour le pays", précise une source officielle.
Pour plus d'efficacité, la Maison Blanche envisage de faire embaucher 5.000 agents des douanes et 10.000 agents d'immigration afin de renforcer et accélérer le refoulement des "indésirables".

Une conseillère à la Maison Blanche suspendue des petits écrans
Kellyanne Conway c'est l'une des conseillers à la Maison Blanche et dont l'influence auprès du président semble évidente. Selon Donald Trump lui-même, elle aura joué un rôle de premier plan lors de la dernière présidentielle. Seulement, sa parole devient de plus en plus inaudible à cause de son manque de crédibilité, avec des affirmations gratuites et des démentis qui ne démentent rien.
Comme pour l'obliger de revenir à la raison, certaines chaînes de télévision ont carrément jugé utile de la priver du petit écran pendant une semaine.
Kellyanne Conway, rappelons-le, c'est également elle qui s'était crue en droit de protester lorsqu'une chaîne de grands magasins de mode avait décidé de se séparer d'Ivanka Trump, la fille du président après avoir jugé que les articles de mode proposés par cette dernière ne faisait plus recette.
Une intervention maladroite qui avait provoqué un véritable tollé dans les milieux politiques exigeant sa démission.

 

Paris a perdu son lustre d'antan selon le président américain
Pour justifier ses mesures draconiennes contre l'immigration, Donald Trump n'y est pas allé avec le dos de la cuillère. Il a semblé dire tout le bien qu'il pense de la ville lumière. Quitte à provoquer un certain malaise dans la classe politique américaine et dans l'Hexagone.
Pour montrer que Paris n'est plus Paris, il a préféré faire allusion à un ami qui avait l'habitude de se rendre régulièrement dans la capitale française pour ses vacances certainement.
Ci-dessous le passage de la déclaration de Donald Trump tel que repris par les médias :
"Voyez ce qui se passe en Europe. J'ai un ami, c'est quelqu'un de très important. Il adore la ville lumière. Pendant des années, tous les étés,  il allait à Paris, avec sa femme et sa famille. Je ne l'avais pas vu depuis longtemps et je le rencontre récemment : ‘’Jim, comment va Paris?’’  Il me dit : ‘’Je n'y vais plus. Paris n'est plus Paris’’. .. Il n'aurait jamais raté une occasion. Aujourd'hui il n'y va plus. Paris n'est plus Paris. Il n'aurait jamais raté une occasion. Aujourd'hui il n’envisage plus d'y aller.".
Une déclaration qui serait prise comme une défiance par les autorités françaises.

 

Parti Démocrate: un nouveau chef pour la reconquête du pouvoir
Depuis la défaite d'Hillary Clinton a la dernière présidentielle, le Parti Démocrate traverse une zone de turbulences. Les pro-Bernie Sanders continuent de dénoncer certaines pratiques qui auraient, selon eux, fait en sorte que le vieux Sénateur de Vermont ne soit pas qualifié pour la course à la présidentielle de 2016 dont on connaît la suite.
Des voix s'étaient élevées, au lendemain de cet échec, appelant au rajeunissement de l'appareil du parti. Le président Barack Obama avait également estimé qu'il fallait du sang neuf pour pouvoir relancer ce deuxième et incontournable parti des États-Unis.
C'est ce qui s'est produit samedi dans la belle ville d'Atlanta où, après trois jours des travaux, le parti a désigné un nouveau chef en la personne de Tom Perez (55 ans).
Cet Américain d'origine dominicaine aura, dit-on, pour principale tâche d’apporter chaque fois-si nécessité l'exige-la contradiction à Donald Trump sur tous les sujets qui concernent la Nation.
Mais Tom Perez qui est un ancien Secrétaire au Travail aura surtout comme principale mission de conduire le Parti Démocrate à la victoire aux élections de mi-mandat de 2018 et à la reconquête par son parti de la Maison Blanche en 2020. Une véritable gageure, serait-on tenté de conclure.
Notons également que c'est le tout premier Hispanique à se hisser à cette fonction au sein du Parti Démocrate.

 

Michael Jordan et Lebron James sur pellicule
Selon la presse, le basketteur de talent LeBron James jouera dans la suite du film "Space Jam", en compagnie de cette autre légende de la NBA, Michael Jordan.
Selon la même source, la rumeur qui courait depuis quelques semaines est désormais confirmée. Il y aura bien "Space Jam 2"dans lequel Michael Jordan sera remplacé par LeBron James.
Le basketteur américain vient de signer un important contrat avec la firme "Warner Bros" pour développer films et séries.
"King James" le nom du basketteur américain sera bientôt à l'affiche de "GrazyAmy", la nouvelle comédie de JuddApatow avec Amyschumer.

 

CNN, New York Times, Los Angels Time et  AFP interdits de point de presse
Entre la Maison Blanche et les médias, c'est désormais l'escalade. On savait que beaucoup de journalistes n'étaient plus en odeur de sainteté auprès du locataire de la Maison Blanche. Mais de là à empêcher les journalistes d’exercer leur profession ! Cela dépasse tout entendement. Et pourtant, c'est ce qui s'est produit vendredi,  lorsque le porte-parole de Donald Trump a décidé de tenir son point de presse dans son Bureau, au lieu de le faire dans la salle habituelle de la Maison Blanche.
Les représentants des organes tels que CNN, New York Times, Politico et l'AFP ont été priés de vider le lieu car jugés indésirables.
Plusieurs médias conservateurs de moindre importance, favorables au président, ont eu accès à ce point de presse, tout comme les Angeles Reuter et Bloomberg étaient dans la salle. Mais pour protester contre les agissements de Washington, l'Agence Reuter a fini par boycotter cette couverture en ligne.
L'Association des correspondants à la Maison Blanche a, dans un communiqué véhément, protesté contre cette mesure discriminatoire qui frise la pensée unique.
Apparemment, les difficultés pour la presse ne seraient qu'à leurs débuts d'autant que le porte-parole de la Maison Blanche, Sean Spicer,  a, lors du briefing, défendu sa décision. Citation : Nous avons fait tout notre possible pour rendre nos équipes et notre salle de presse accessibles, plus que probablement n'importe quelle administration avant nous".
C'est donc clair. Des jours plus difficiles attendent les médias américains.

Par ailleurs, un véritable pied de nez de Donald Trump à la presse. Le président américain vient d'annoncer qu'il ne prendra pas part au dîner organisé par l'Association des correspondants de presse accrédités à la Maison Blanche qui se déroule traditionnellement le 29 avril de chaque année.
Le tweet du locataire de la Maison Blanche à ce sujet est dans équivoque: "Je n'assisterai pas au dîner de l'Association des correspondants de presse à la Maison Blanche cette année. Meilleure année à tous. Passez une bonne soirée." Cela se passe de tout commentaire.

 

NBA: les résultats du week-end

Samedi 25 février
Charlotte-Sacramento:99-85; Atlanta-Orlando:86-105; Philadelphie-New York:109-110; Indiana-Miami:95-114;New Orléans-Dallas:83-95; Chicago-Cleveland:117-99; Minnesota-Houston:130-142; Brooklyn-Golden State:95-112

Dimanche 26 février
San Antonio-L.A.Lakers:119-98 ; Phoenix-Milwaukee 96-100; Utah-Washington:102-92; Portland-Toronto:106-112; Boston-Detroit:104-108 ;New Orléans-Oklahoma:110-118; Memphis-Denver:105-98

CLASSEMENTS
Conférence Est.: 1.Cleveland 40-17; 2.Boston 38-21; 3.Washington 34-23; 4.Toronto 35-24; 5.Atlanta 32-26; 6.Chicago 30-29; 7.Indiana:30-29; 8.Detroit 28-31

Conférence Ouest: 1.Golden State 49-9; 2.San Antonio 43-13; 3.Houston 42-18; 4.Utah 37-22; 5.Clippers 35-23;6. Memphis 35-25; 7.Oklahoma 34-25; 8.Denver-26-33

MALU

 

Publié dans citaf

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