Exétat 2014 : 35.000 finalistes inscrits à travers les 90 centres ouverts dans les directions éducationnelles Bas-Congo 1 et 2

Publié le par citaf

A travers les futurs bacheliers de Matadi, Atou Matubuana Nkuluki a adressé aux uns et autres le message de réconfort et d’encouragement du gouvernement provincial Le gouvernement provincial par ses différents services commis à l’organisation locale des épreuves de la session d’examens d’Etat pour le compte de cette 48 ème édition ont tout mis en place pour que le tout baigne dans l’huile. Toutes les dispositions avaient été bien prises pour réussir une fois de plus l’organisation de ces épreuves marquant la fin du cycle secondaire pour les élèves des 6èmes années des humanités. Cette vision prise par le gouvernement provincial s’est traduite concrètement à partir de la visite effectuée par le Vice-Gouverneur de Province, Atou Matubuana Nkuluki. Il était accompagné d’un aréopage de responsables évoluant dans le secteur éducatif du Bas-Congo ce, en présence des délégués venus de Kinshasa. Cette visite a été capitalisée par le Vice-Gouverneur de Province, assumant l’intérim du Chef de l’Exécutif Provincial. Elle a, du reste, symbolisé le souci qu’anime le gouvernement provincial de voir tous les futurs bacheliers remporter haut cette session d’examen d’Etat. Finalistes, parents d’élèves et organisateurs dans l’expectative de meilleurs résultats Cette ronde effectuée le premier jour du début de ces épreuves de 4 jours a été illustrée par un message de réconfort moral et d’encouragement en l’endroit de tous les finalistes de la Province du Bas-Congo. Ceux de la Ville de Matadi, chef-lieu du Bas-Congo au Sud-ouest de la République Démocratique du Congo. En présence d’une forte délégation partageant le même souci que celui du gouvernement provincial, le Vice-Gouvernement ne s’est pas empêché à mettre en exergue l’importance des études et celle de ces épreuves tout en prenant tous les finalistes par le sentiment en leur rappelant les efforts et les attentes de leurs parents, oncles, tantes et autres tuteurs. Ce message entre, à coup sûr, dans le sens bien indiqué de voir chaque finaliste fera preuve de ses performances devant des questions extraites des leçons apprises par tous les cursus scolaires. A cet effet, il a émis le souhait le plus ardent de voir les finalistes de cette partie de la République chère à Paul Farnana être comptés parmi les meilleurs lauréats de tout le pays. Ce souhait est un stimulus émis par le Vice-gouverneur de Province qui, à la même occasion, a rappelé la promesse faite et réalisée par le gouvernement provincial sous le leadership de Jacques Mbadu Nsitu di Mavungu. Celle de récompenser les mêmes lauréats de la dernière édition à qui il a été offert des bourses d’études. Par ce geste, le gouvernement provincial tient à créer l’émulation dans le chef de tous les finalistes. Dans tous les centres, il s’en est dégagé de l’optimisme hanté par chaque finaliste devant ces épreuves qu’il croit maîtriser grâce au respect du calendrier scolaire qui n’a pas connu des perturbations comme il y a de cela quelques années. Dans le même ordre d’idées, le Ministre Provincial en charge de l’Education Nationale, le Professeur Elie Ngoma Binda Pambu avait fait le déplacement de la Cité de Kasangulu dans le District de la Lukaya en vue d’aller se rendre compte, au nom du gouvernement provincial, du démarrage de ces épreuves conformément aux dispositions en la matière. Les espoirs sont permis. Tout a été mis en place pour répondre aux exigences organisationnelles. Le numéro 1 de l’Education Nationale au niveau de la Province du Bas-Congo a mis à profit sa visite à Kasangulu pour s’entretenir avec les opérateurs éducationnels locaux quant à la prévision de l’année scolaire qui s’ouvre au mois de septembre prochain. Toutefois, des efforts sont conjugués localement dans le cadre de l’amélioration des conditions de travail des enseignants et des enseignés. Il y a lieu de signaler que ces épreuves de la session 2013-2014 ont connu un accroissement dû au nombre de finalistes ayant redoublé et à l’inscription des finalistes qui se sont jetés dans la compétition pour obtenir le diplôme d’Etat. La plupart d’eux se comptent parmi les Directeurs d’écoles primaires, a-t-on appris. L’un d’eux qui s’est confié à nous, a laissé entendre qu’il n’est pas trop tard pour apprendre. Quant aux items devant lesquels il se trouvait, il les a abordés sans beaucoup de problèmes parce qu’il s’en est pris depuis plusieurs années pour préparer ces épreuves. Pour des élèves qui passent plus de temps à n’écouter que de la musique et des cérémonies de prière, les espoirs ne sont pas permis, a fait observer une finaliste qui vient de donner raison à ses encadreurs. Sur le nombre de candidats ayant participé à cette session , le Directeur Provincial de l’Epsp/Bas-Congo 1, Lambert Mbandu Muanda, a indiqué que la participation des filles s’élève à 43 % contrairement à l’année 2013 où le taux était de 15% . Il se dégage une hausse de 28 % de taux de participation des filles. Il attribue ce succès à la campagne de sensibilisation pour inciter la gent féminine à aller à l’école. Il a fait savoir qu’il y a 5 ans, ce taux était faible mais actuellement la moyenne provinciale est de 40 filles sur les 50 garçons. A considérer ce qui se vit sur terrain, l’opinion semble être scandalisée par la qualité de l’enseignement et des élèves finalistes sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo. Dans une de ses analyses, le Révérend Père Martin Ekwa Bis Isal, paix à son âme, avait réfléchi avec des exemples concrets sur le système éducatif congolais qui est à « panser » et à « repanser » les blessures béantes et sanglantes de son existence. Il vaut mieux que le gouvernement national se penche réellement sur ce secteur éducatif, une force pour la démocratie. Luzolo N’Zeka
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