Près de 12.000 dollars américains, somme attendue pour la réhabilitation du Pont Luozi

Publié le par citaf

Le Pont Luozi jeté sur la rivière portant le même nom dans le Territoire de Luozi, District des Cataractes, Province du Bas-Congo se trouve dans un état interpellateur. Les populations qui font la navette de part et d’autre de cette cité chère à Thomas Kanza semblent s’exposer devant un danger permanent. Leur « Pont » n’est plus dans un bon état. Cette infrastructure est victime de l’usure du temps. Elle n’inspire plus confiance compte tenu de cette image de vétusté qu’il présente au vu de tout le monde. Il ne faut pas être un ingénieur en ponts et chaussés pour se rendre compte de ce qu’est devenue cette infrastructure routière dont l’importance n’est pas à démontrer dans le Territoire de Luozi. Face à ce délabrement infrastructurel, l’Union des Jeunes de Luozi pour le Développement vient de lancer un appel plus que pressant en vue de contourner le danger. Touchée par une personne de bonne volonté qui a bien voulu requérir l’anonymat, elle a remis sa contribution évaluée à 2 millions de francs congolais. C’est le seul passage permettant à cette partie du Territoire de Luozi d’être en contact avec l’extérieur à partir du débarcadère et des secteurs du Nord notamment Mbanza-Ngoyo, Kimumba, Kimbanza, De la Kenge, Kivunda et Balari. C’est maintenant ou jamais. L’heure n’est plus à une longue attente. Il faut que l’on intervienne à temps avant que l’on assiste à un drame de grande envergure. Cette culture de trop attendre avant d’intervenir ne paie toujours pas. Les autorités congolaises tout comme les populations en savent quelque chose. Beaucoup de cas analogues ont fait pleurer plusieurs familles pendant que le S.O.S a été, au préalable, lancé à haute voix. La population a encore frais le malheureux cas de noyade survenu un certain 25 avril 1995. Il s’était agi du naufrage d’une vieille flotte fluviale de l’Office des Routes. Elle avait emporté plusieurs dizaines de passagers. Ce drame n’a pas encore essuyé les larmes des familles éprouvées. Le Vice-gouverneur de l’époque, Mvuma Ngeti, assumant l’intérim du Gouverneur de Province, Etienne-Marie Bieya Mbaki, avait fait le déplacement de cette cité pour réconforter les familles frappées par ce naufrage. Evitons en amont tout ce qui peut être dramatique. L’ONG « Solidarité pour le développement de Manianga » en sigle Sodema est saisie dans le cadre de la recherche des voies et moyens pour la construction d’un nouveau Pont avant que le pire ne se réalise. Il faut, au moins, une bagatelle somme évaluée à 12.000 dollars américains pour sortir la Cité de Luozi de cet éventuel danger qui le guette. C’est ici que les personnes de bonne volonté ayant connu ce coin qui rappelle aux uns et autres feu le Révérend Père Emile Charlier et autre Daniel Luyindu lua Mavambu mettent les mains en poche pour aider cette structure de développement de Luozi à disposer des moyens financiers conséquents quant à ce. La diaspora manianga se doit aussi intervenir en faveur son coin naturel. Il n’ y a que les originaires du Territoire de Manianga éparpillés à travers le monde qui sont les premiers à songer à leur terroir. Ce n’est pas du tribalisme. Loin de là, a fait remarquer un non-originaire vivant dans le Bas-Congo depuis plus de 40 ans. L. N’Z
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