Au pays de l’Oncle Sam

Publié le par cité africaine

Décès d'un juge de la Cour suprême: le dilemme du président Obama
L'Amérique tient à saluer la mémoire Antonin Scalia (79 ans) décédé, dans son sommeil au Texas. Témoignage unanime pour ce juge émérite qui aura servi, pendant une trentaine d'années au sein de la plus haute instance judiciaire du pays. Antoni Scalia, rappelle-t-on, avait été nommé par le président Ronald Reagan.
Cet éminent homme de droit était considéré comme un catholique traditionaliste. Il défendait avec ferveur la peine de mort et s'opposait farouchement à l'avortement.
Le président qui a immédiatement réagi à cette triste nouvelle a manifesté son désir de pourvoir à ce poste en nommant rapidement un remplaçant, conformément à la Constitution.
Refus catégorique des Républicains et plus particulièrement des candidats à la Primaire qui estiment qu'il appartiendra au futur président qui sera élu en novembre prochain de prendre une telle décision.
Hillary Clinton a, quant à elle, estimé que le président Obama a toute la latitude de pouvoir remplacer un membre de la Cour, peu importe le temps qui lui reste à assumer la charge présidentielle.
Argument battu en brèche par Jeb Bush, cet autre candidat du Parti Conservateur car, selon lui si, la Constitution autorise le président de nommer un membre de la Cour Suprême, la même Constitution donne la latitude au Congrès de s'y opposer.
Il y a lieu de noter que c'est le président des Etats-Unis qui nomme, à vie, les neufs juges de la Cour Suprême et il revient au Sénat de le confirmer ou non.
Un nouveau bras de fer en perspective...

Hillary Clinton et Ben Sanders à la conquête de l'électorat noir
Il faut, dit-on, avoir un chaos en soi pour accoucher d'une étoile filante. Mieux que quiconque, Hillary Clinton aurait saisi la portée exacte de cette phrase, elle qui au lendemain de sa défaite de New Hampshire, a décidé de mettre les bouchées doubles afin d'éviter que cette déconvenue ne se répète. Car, depuis quelque temps, elle a cessé d'être la candidate "légitime" du Parti Démocrate et le Sénateur Bernie Sanders ne la quitte pas d'une semelle. Les étapes immédiates de Caroline du Sud et de Nevada promettent, à la fois, d'être très disputées et décisives. Ainsi donc les deux candidats se livrent actuellement à une campagne de séduction dans les milieux de l'électorat noir. Car, celle ou celui qui aura convaincu cette catégorie de population l'emporterait à coup sûr. C'est un secret de polichinelle: ce sont les "black" qui peuplent, en majorité, cette région.
Ainsi donc, la bataille du Sud se gagnera selon que le candidat ou la candidate aura convaincu cette minorité. C'est ce qui peut expliquer aujourd'hui certaines déclarations des leaders noirs appelant à voter pour Hillary Clinton qui, disent-Ils, est plus proche d'Obama. Pour plusieurs parmi eux, voter pour Hillary Clinton c'est voter pour la continuation de l'action de l'actuel locataire de la Maison Blanche et la poursuite de son action.
Et pourtant Bernie Sanders ne l'entend pas de cette oreille. Et il est prêt à combattre les injustices dont souffrent les "sans dent", même si certains démocrates l'accusent de démagogie."Sanders n'a jamais réagi à un quelconque événement touchant la communauté noire’’, dit-on.
Par ailleurs, à tous ceux qui l'accusent de ne pas être en phase avec Barack Obama dont il critiquerait certaines décisions, le vieux Sénateur avec lucidité déclare:"J'estime qu'il est du devoir d'un Sénateur, dans une démocratie, de remettre en cause une décision d'un président issu d'un même Parti que lui.
En attendant, le "super-Tuesday", soirée au cours de laquelle plusieurs Etats devraient voter à la fois, Clinton reste largement en tête en Caroline Sud.

Parti Républicain: c'est l'escalade
Qui va arrêter le massacre? Dans le camp Républicain où il ne reste plus que 6 candidats (après le retrait des moins bien placés), c’est l'escalade. Les noms d'oiseau volent dans tous les sens au point de se demander : qu’est-ce qui se passera d'ici à la fin des primaires?
A la vérité, l'on doit le reconnaitre, l'écrasante victoire de Trump dans le New Hampsire a fait monter la pression chez les Républicains. Du coup, le doute s'installe. Les têtes pensantes se posent bien de questions à propos d'une candidature de Donald Trump jugée au départ de pure forme mais qui se révèle aujourd'hui très probable pour le duel final. Certainement, l’on va tout faire désormais pour le diaboliser.
L'homme d'affaires qui n'a jamais rien fait dans la nuance répond coup pour coup à ses adversaires. Il se propose de porter plainte contre Ted Cruz dont la candidature, selon lui, poserait problème à cause de ses origines. Ted Cruz, on l'a déjà dit, est né au Canada d'un père Cubain et d'une mère Américaine. Selon ses détracteurs, et Donald Trump en premier, il ne serait pas éligible.
Un autre fait saillant dans le camp Républicain, c'est l'apparition de George W Bush, 43ème président des Etats-Unis qui a décidé de porter main forte à Jeb Bush, le jeune frère.
En outre, alors que tous les mal classés ont décidé de jeter l'éponge, le Dr Ben Carson persiste et signe: "j'ai reçu beaucoup de pression pour que je demeure dans la course". Sans la moindre chance de refaire son retard sur les autres. Car, Carson est désormais dernier dans les sondages avec plus ou mois 4% d'intentions de vote.

Controverse autour de la prestation de Beyonce
A la fête du football américain (à ne pas confondre avec notre soccer préféré, récemment vécu au CHAN 2016), c'est la formation de Denver qui a eu raison des Panthers de Caroline du Nord.
C’est la superstar et chanteuse Beyonce qui a eu le privilège d'animer la fête pendant la pause.
Sa prestation n'a pas plu à tout le monde. Et pour cause ? Dans ce climat délétère d'une cohabitation parfois difficile entre la police et les jeunes noirs, Beyonce a voulu vraisemblablement envoyer un message politique à l'Amérique entière avec des danseuses portant un béret noir aux poings levés vers le ciel. Ce qui rappelle bien le mouvement Panthers des années 60,qui militait pour l'émancipation de l'homme noir.
La réaction la plus virulente est venue de l'ancien Maire de New York et candidat malheureux aux primaires d'il y a 8 ans, Rudolph Guilliani , lequel a estimé que "BYANCE a confondu Hollywood et un terrain de football".

NBA All Star: Emmnuel Mudiay en grande vedette avec 30 points marqués
Le championnat de basket-ball de la NBA a connu un "break" le week-end. Les grandes vedettes de la balle au panier se sont retrouvées à Toronto, au Canada où l'équipe composée des joueurs de la division Est devaient affronter ceux de l'Ouest.
Des soirées organisées pour non seulement pour permettre aux joueurs de souffler un peu après une longue et éprouvante mi-saison, mais aussi de fraterniser entre eux.
Le jeune prodige congolais André Mudiay (Denver) a été à l'honneur vendredi soir dans le stadium de Toronto en marquant 30 points à lui seul lors de la rencontre opposant les futures étoiles du basket-ball américain venues d'autres continent et les jeunes natifs Américains , tous évoluant à la NBA.
Ce sont finalement les Américains qui l'ont emporté par 157 à 154.
En outre, un deuxième Congolais a été sélectionné pour la soirée de NBA
All Star. Il s'agit de Biyombo Bismack qui est en nette progression avec Toronto, second au classement de la zone Est de la NBA, après le Cleveland de LeBron James.
MALU

Publié dans citaf

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