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La situation qui prévaut à la Société nationale d’assurance depuis quatre ans est inacceptable. Cette entreprise publique, qui était comptée parmi les meilleures en République Démocratique du Congo, a été reléguée au rang des contre - performantes. A l’origine, la gestion catastrophique de Madame Carole Agito, nommée ADG a.i au lendemain du limogeage du titulaire, Herman Mboyo. Ceux qui avaient cru que confier la gestion d’une entreprise publique à une femme était une décision salutaire doivent déchanter aujourd’hui suite à ce qui se passe à la SONAS. Tenez : les agents et cadres totalisent plusieurs mois d’arriérés de salaires pendant que Madame l’ADG se la coule douce. Selon une enquête menée par des spécialistes du secteur de l’assurance, la maison a effectué d’impressionnantes rentrées de recettes depuis le départ d’Herman Mboyo, mais la situation des travailleurs est déplorable. Un contraste qui choquerait même un enfant de l’école primaire. Mais, où va l’argent ? La fameuse journée intitulée « Jeudi-Sinistre », pendant laquelle on indemnise des victimes couvertes par l’assurance, ne serait que la poudre aux yeux. Par cette opération, dit-on là-bas, on veut faire croire que les choses marchent pour le mieux. L’illustration parfaite d’une gestion peu orthodoxe de Madame Carole Agito est son refus d’obtempérer aux ordres d’un ministre, membre du gouvernement Matata. En effet, en sa qualité de numéro Un du Ministère du Travail et de la Prévoyance sociale, M.Bahati Lukwebo lui avait demandé de rétablir dans leurs fonctions cinq agents révoqués pour avoir joué le rôle de syndicalistes, comme la législation congolaise le stipule. Elle avait dit à haute voix : « Pas question ! C’est moi la patronne de la SONAS… » Cette attitude rappelle les pratiques décriées sous la Seconde République et risque à la longue de noircir le bilan de Joseph Kabila que les adversaires du régime attendent au tournant. Madame l’ADG raconte à ceux qui veulent l’entendre qu’elle n’a des comptes à rendre qu’au chef de l’Etat pour qui elle avait pris le risque de battre campagne en 2011. En outre, elle s’appuie sur le fait qu’elle entretient de bons rapports avec Vital Kamerhe qui, fait-elle savoir avec force, s’était battu bec et ongles pour la victoire du Raïs, à la présidentielle de 2006. Autrement dit, qu’il vante ou qu’il neige, elle sera maintenue à ce poste. Mais comment comprendre cela lorsque sait que son amant se dit opposant à Joseph Kabila et mène des actions de nature à perturber l’ordre public ? N’importe qui serait tenté d’affirmer que l’argent de la SONAS finance les activités de l’Union pour la Nation congolaise au moment où les agents ne sont pas payés. Il est malheureux de constater qu’il existe, au sein de la Majorité présidentielle, des personnalités qui scient la branche sur laquelle le Raïs est assis. Cela n’annihile-t-il pas tous les efforts que le 4ème président du Congo-Kinshasa consent pour l’éradication des antivaleurs ? Il est temps que le tandem Kabila-Matata empêche le virus de se propager. A deux pas de la fin du mandat, il doit paraître propre aux yeux du peuple. Qu’il sache qu’un mandataire public, qui crie haut et fort qu’il a un parapluie, est très dangereux pour la République et le pouvoir. Il est semblable à l’ongle malade dont le corps doit se débarrasser. Et puis, se demandent les travailleurs de la SONAS, où a-t-on vu l’intérim durer plus de quatre années ? Joseph-Richard Kazadi Djodjo Mbayo

L’Assemblée nationale et le Sénat ont ouvert, samedi 15 mars, conformément aux prescrits de la Constitution, la session parlementaire ordinaire de mars. Jusqu’en juin prochain, nos parlementaires vont avoir fort à faire pour accélérer le rythme de la...

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Une délégation conjointe FSC/DFID-CHRISTIAN-AID en mission de suivi sur l’exécution à mi-parcours du projet « Promotion de la participation citoyenne dans l’exécution budgétaire dans cinq ETD de la province du Bas-Congo»

Une délégation conjointe Fonds de la société civile/ Chritian-Aid, forte de cinq membres, a séjourné deux semaines durant dans la province du Bas-Congo pour une mission de suivi à mi-parcours autour du projet « Promotion de la participation citoyenne...

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