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Reportage Révolution de la modernité La SOCIR négocie sa transformation . Trois grands projets de construction des nouvelles infrastructures en gestation à Muanda … On ne parlera plus jamais de Muanda sans penser à la SOCIR, la « Société congolaise des industries de raffinage », autrefois appelée Société Congo-italienne de raffinage. Cette dernière appellation a disparu après maintes mutations et autres tribulations qu’a connues cette entreprise mixte, après le départ des partenaires italiens. Au fil du temps, la société a connu des hauts et des bas, jusqu’à réduire sensiblement ses activités au TAS (Transport, allègement et stockage) des produits pétroliers et dérivés. Elle en était réduite à cela, sacrifiant la nature primaire de sa vocation qu’est le raffinage du pétrole. Avec l’évolution de la technologie, la SOCIR essoufflée a eu de la peine à se maintenir et a été contrainte à arrêter la production, à la grande désolation de son personnel et surtout de la population de Muanda, une population qu’on sait hypersensible à tout fait politique. L’opposition a donc trouvé une terre fertile de prédilection, alors que les mandataires qui étaient commis à sa gestion ont excellé, quinze ans durant, dans la prédation. Les conséquences ont été plausibles d’ailleurs lors des deux dernières élections présidentielles et législatives au cours desquelles la population a exprimé, sans équivoque, son penchant. L’ère de la transformation Depuis deux ans, l’entreprise a donné un autre son de cloche, celui du redressement et de reconversion. Une nouvelle haute direction a été mise en place, sous la conduite de M. Théodore Mungiele Nana, Président Administrateur Délégué. Ce manager, très austère, discret, sorti du moule du ministère du Portefeuille, après une brillante formation dans des universités anglo-saxonnes aux Etats-Unis, s’est déjà fait sa vision de la SOCIR de demain. Pour ce faire, il peut compter sur l’appui de l’Etat congolais et aussi et surtout de ses partenaires sud-africains, dont l’apport financier est non moins significatif. Du coup, la SOCIR se remet progressivement. Le management et l’orthodoxie financière ont fait que le personnel qui, hier, végétait dans l’oisiveté, a repris le goût du travail. « Depuis le renouvellement du personnel dirigeant au niveau de la haute direction, les cadres ont subitement repris le goût du travail. Parce que l’encadrement est assuré, accompagné de cette volonté de bien faire », me lance un agent en service à la SOCIR depuis 27 ans. Comme pour expliciter sa pensée, il se réfère à cette vision du PAD et de l’ensemble de son équipe qui ont inscrit leur action dans la droite logique de la révolution de la modernité inspirée par le chef de l’Etat. Au lieu de se fourvoyer dans les sentiers battus émaillés de la routine routinière, les nouveaux dirigeants prennent l’entreprise à bras le corps. Avec un site d’une superficie de 360 m de long et 120 m de large, ils lancent à Kinlao trois grands projets de construction d’infrastructures industrielles dont l’un, déjà très avancé, a trait à la construction d’une usine de production du bitume. A sa phase finale, cette usine produira 40 tonnes de bitume par heure, ce qui représentera au moins 1.600 fûts de 200 litres de bitume par jour. Voilà ce qui va démarquer nettement la SOCIR new look par rapport à la vieille, qui nécessite une cure de jouvence technologique impérative. Le second grand projet concerne la construction d’une usine de fabrication du gaz naturel, avec toutes ses composantes. Ce projet aussi a une importance capitale dans cette phase de modernisation de la SOCIR. Car il va insérer le Congo dans la production industrielle, même dans le domaine médical, entre autres avec l’oxygène pour les hôpitaux. Cette usine sera aussi d’un grand apport dans l’essor des industries pétrolières locales qui recourent au gaz dans certaines de leurs opérations d’exploitation. Il y a enfin un autre projet non moins important de fabrication des fûts de différentes dimensions, ces emballages utiles tant pour les industries pétrolières que pour la conservation de l’huile de palme. Ces initiatives, à la fois audacieuses et novatrices, sont appréciées à plus d’un titre par l’ensemble du personnel aujourd’hui motivé. Lors de son installation à la tête du bureau national de la délégation syndicale de la SOCIR, le jeudi 19 juin 2014 à Muanda, le président Simon Sambu a profité de l’opportunité pour exprimer la joie des travailleurs qui ont subitement repris espoir en l’avenir : « Nous saisissons cette occasion pour rendre hommage une fois de plus au Président de la République, Son Excellence Joseph Kabila Kabange, initiateur de la révolution de la modernité, et à son gouvernement pour leur soutien au projet industriel de la SOCIR à Muanda. Nous citons l’usine de production des bitumes, l’usine des fûts et l’usine de gaz. Nous remercions la haute direction de la SOCIR qui s’est conformée aux prescrits de la loi en matière des élections syndicales et aux actes réglementaires de Son Excellence Monsieur le ministre de l’Emploi, travail et prévoyance sociale en organisant les élections syndicales au sein de cette société et en respectant le délai imparti ». M. Sambu a mis à profit cette occasion pour adresser les vifs hommages du personnel de la SOCIR à sa haute direction pour sa détermination et sa volonté ayant couronné le long processus électoral qui a permis un nouveau mandat syndical. Et la profession de foi du président Sambu faite de manière solennelle : « Nous vous assurons de notre franche collaboration en notre qualité de partenaire, en vous accompagnant dans toutes les actions que vous aurez à initier pour atteindre notre objectif principal, à savoir la promotion et l’épanouissement de notre chère entreprise. Nous resterons reconnaissants et confiants en vos efforts et au souci sans précédent que vous ne cessez de manifester à l’endroit du personnel de la SOCIR en particulier, en vue de lui redonner tant soit peu le social, le moral et le dynamisme dans le travail ». Le président de la délégation syndicale s’est par ailleurs félicité de la particulière attention que la haute direction accorde aux projets sociaux de la population de Muanda : l’aménagement des terrains de basketball et volleyball, dans le complexe scolaire de l’ex-Athénée de Muanda, et le forage de deux puits d’eau à Makelekese et au camp SOCIR. Ces deux réalisations sociales sont à compter parmi tant d’autres, notamment celles de construction et de réhabilitation de certaines écoles et celle, plus significatives encore, d’érection d’une résidence digne pour le chef du village Kinimi, près de Kinlao, chez les Assolongo, les ayants fonciers du site industriel de Muanda. Profitant, lui aussi, de cette rencontre de famille, le PAD de la SOCIR, dans une très brève intervention, a souligné la lourde tâche qui revient à la délégation syndicale durant les trois ans de son mandat, celle « d’accompagner le processus de transformation et de reforme de cette société qui est appelée à se développer face aux enjeux de l’heure ». M. Mungiele Nana a réaffirmé que tout doit être fait pour permettre aux actionnaires et au propriétaire de la société, plus particulièrement à l’Etat congolais, qui attend beaucoup de cette société, de trouver son compte et de voir l’entreprise répondre aux attentes de la nation dans l’ordre, la discipline, dans le souci de rechercher et de retrouver les résultats « que nous avons tous perdus depuis quelques années ». C’est l’image de la société qui est en jeu, dira-t-il encore, avant de se féliciter de la présence d’une femme au sein du bureau syndical. Il a reconnu, en le soutenant, que le Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange est le farouche artisan de l’équilibre entre homme et femme, dans le cadre d’une parité bien comprise, la femme devant être comptée comme un acteur clé du du développement de ce pays. Tout est donc dit. Il s’agit là d’un pari que la SOCIR veut et doit gagner. La SOCIR de demain doit se décomplexer en retrouvant, avec honneur et dignité, son droit de cité à Muanda, sa terre de prédilection. C’est un défi aussi dans cette cité côtière qui s’apprête à porter demain sa prestigieuse casquette de ville. Avec ses 6 millions d’habitants, Muanda préserve bien son caractère cosmopolite où toutes les ethnies, toutes les tribus et tous les clans cohabitent dans la convivialité. La SOCIR reflète déjà bien cette image en comptant dans ses rangs les Congolais de tous les horizons. La direction syndicale de la SOCIR comprend Simon Sambu de la CSC (président), Phuati Nzau de la STPM-FLI (1er vice-président) et Mélanie Luamba de la CDT (2ème vice-président). Prochainement le discoure intégrale du PAD à l’installation du bureau national de la délégation syndicale. Albert Ntula ???????????????????????????????????????????????????????????????????????? RDC: finalistes et autorités prêts pour la session ordinaire de l’examen d’état publié il y a 3 heures, 49 minutes, | Denière mise à jour le 22 juin, 2014 à 9:49 | sous Actualité, Éducation, La Une, Nationale, Société. Mots clés: enseignement, examen d'Etat, Exetat, maquis, mwangu Tweet Voir dans Picasa Elèves du Collège Boboto à Kinshasa, lors d'un séminaire sur la CPI. Photo icc-cpi.int Les élèves finalistes des humanités en RDC vont commencer la session ordinaire de l’examen d’Etat lundi 23 juin. Ils vont être évalués pendant quatre jours sur des matières qui comptent pour 70 pourcents des critères d’évaluation. Et à ce niveau les finalistes, les autorités du secteur éducatif et les écoles ont indiqué qu’ils étaient prêts pour cette session ordinaire. Les finalistes rencontrés le week end à Kinshasa se sont tous dits prêts pour cette épreuve. «Je suis prête. Même si on me dit de passer l’examen ce soir, j’irais», affirme une finaliste. «On s’est préparé en conséquence», renchérit l’un de ces collègues. En guise de préparation, certains finalistes se sont retirés du cadre familial pour réviser les matières en groupe à l’école ou dans un loyer de circonstance, communément appelé «maquis» durant trois semaines. Aujourd’hui, ils disent avoir bien préparé la session. A tel point qu’ils pronostiquent même leur pourcentage de réussite : 60 %, 70% ou plus. Du côté des centres d’examen, le personnel peaufinait encore les derniers réglages le samedi dernier. Il s’agit notamment du centre Limete 1 au collège saint Raphaël, qui devait encore samedi placarder ses listes de candidats. Le ministre de enseignement primaire secondaire et professionnel (EPSP), Maker Muangu, assure que tout est prêt pour l’épreuve du lundi: «Tout est fin prêt. Nous attendons six cent mille candidats sur toute l’étendue de la République et dans les pays voisins. En tous cas, toutes les conditions sont prises pour recevoir ces candidats dans des bonnes conditions et dans la sérénité.» Il annonce par ailleurs que cette année la proclamation de l’Examen d’Etat interviendra en un jour, pour toutes les sections du pays.

Le développement d’un pays dépend également du nombre de ses ouvriers formés dans plusieurs secteurs. La République Démocratique du Congo ne devra, donc, pas se passer de cette réalité dont les résultats sont visibles à travers plusieurs pays du monde....

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